(Courriels de diversion: <reintroduisirent@divulgueraient-resplendirais.com> <tabou@rongent-percheront.com> <demotivation@recrutant-gabarits.com> <percevrai@suralimentes-supposant.com> <ressoudaient@residuelles-oppresseras.com> <regentee@accorde-tisses.com> <pochee@urgees-invariabilite.com> <transcoderions@deposent-nichiez.com> <microfilmerais@reboises-contre-attaquais.com> <paraissait@cartonnerai-rebattraient.com> )


jdd wrote:
> Philippe Coulonges wrote:
> 
> 
> il y a deux choses que tu mélange:
> 
> * doit-on continuer à utiliser le clavier AZERTY. Tu réponds NON et tu 
> as peut-être raison
> 
> * Le clavier AZERTY étant la norme pour la France, faut-il absolument se 
> casser la tête à respecter des règles d'orthographes très rares et à 
> l'utilité douteuse. Ma réponse est: si ca vous amuse, mais n'embétez pas 
> les autres avec ca, il y a mieux à faire...
> 
> par exemple, dans une énumération comme celle ci-dessus, il faudrait un 
> ";" à la fin de chaque ligne. Je ne le fais pas toujours (les autres ne 
> le font pas non plus)

   Si. Systématiquement. Je ne mets pas non plus de majuscule au début 
de chaque point d'une telle liste (* le clavier AZERTY ...)
   Je m'emploie également à essayer de ne pas faire de faute 
d'orthographe. Je suis nettement moins doué mais je reconnais mes torts 
sans discussion.
   C'est un peu pareil, on n'est pas obligé de respecter les règles 
typographiques. On n'est pas non plus obligé de respecter l'orthographe 
et certains ne s'en privent d'ailleurs pas :-) Un texte bourré de fautes 
d'orthographe sera *très* pénible à lire, un texte bourré de fautes 
typographique sera *assez* pénible à lire : c'est la seule différence à 
mon sens.
   Ainsi, dans un texte court, l'importance sera toute relative. 
L'orthographe sur un texte de 4 mots sera également toute relative : « 
je rentreré ver huit heure » ne demande pas un effort phénoménal pour 
être décrypté

> 
>> culture. En attendant le consensus, les constructeurs codent les touches
>> dont on a besoin, point.

   Non. En tout cas pas de façon aussi lapidaire. Les constructeurs 
créent également les besoins. Si les machines à écrire avaient eu dès le 
départ des majuscules accentuées, notre discussion actuelle n'aurait 
même pas lieu.

> 
> si c'est le concensus qui fait loi, tu es mal parti...
> 
>> LE PALAIS DES CONGRES EST OUVERT AUX BARS.
> 

   Ou encore LES ENFANTS LEGITIMES DE LOUIS XIV qui, pour le coup prête 
très fortement à confusion :-) Je ne pense pas que ces exemples un peu 
tordus illustrent vraiment la nécessité des règles de typographie.
   Ces règles ont deux origines :
   - des habitudes (et des facilités de composition qui peuvent remonter 
loin dans le passé) ;
   - des études sur la lisibilité.
   Exemple pour le premier type. Tout le monde écrit un « oeuf » avec le 
o pris dans le e. C'est techniquement complètement absurde, cela remonte 
à une époque où il fallait compresser au maximum les textes et où les 
ligatures ont fleuri. D'ailleurs, c'est assez bizarre que seuls le ae et 
le oe soient restés d'un usage courant (en France).
   Exemple pour le second type. le nombre de caractères par ligne.

   Et puis des fois, il y a des règles contradictoires qui se 
télescopent. Exemple : la machine-à-écrire (elle a fait autant de dégats 
ques les instituteurs celle-là :-) ) et l'écriture à la main ne 
permettent que le soulignement pour mettre quelque chose en évidence. Or 
le soulignement coupe les jambages des lettres et perturbe donc la 
lisibilité des mots (cela me semble évident). Résultat, lorsqu'on 
dispose d'un traitement de texte qui permet le soulignement avec autant 
de facilité que l'italique ou le gras, les utilisateurs ne s'en privent pas.
   Reste que les règles du deuxième type me semble infiniment plus 
importantes que celles du premier type. Donc je me battrai contre le 
soulignement, contre l'incorporation de formules trop hautes à 
l'intérieur d'un paragraphe, contre l'utilisation de strictement plus 
qu'une famille de fonte dans un texte (hors page de titre et hors 
affiches et autres pub). J'aime bien Don Quichotte.

   Hum, hum. Je m'étais promis de parler de tout cela de vive voix au 
CULTe samedi dernier mais la réunion a été tenue avec quatre personnes 
(dont aucune n'avait la clé du local d'ailleurs). Vacances ? Match de 
rugby ? Les deux ?

   Jean-Côme Charpentier


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