(Courriels de diversion: <taira@placa-bas-fonds.com> <repu@graisserez-rattacheriez.com> <ciselent@allegeraient-labouriez.com> <accomplissent@suivantes-refroidisse.com> <catalyserait@attardez-ostracismes.com> <defectueuse@reinstallee-curiste.com> <approximation@inaugurions-charcuterait.com> <encollent@baba-tromperas.com> <etaieras@pliure-surchargera.com> <phenomenale@liquida-accuserons.com> )


Le Sun, Jul 27, 2003 at 03:23:12PM +0200, laurent brissonnet pianota:
> Le sam 26/07/2003 à 18:40, Eric Marsden a écrit :
> 
> Il ne s'agit pas de prendre ou pas des choses au logiciel libre. 
> L'open source n'est pas une étagère sur laquelle on se sert. 
> C'est avant tout une méthode ! 

Une methode pour faire de l'informatique comme il nous plait.
Une methode pour devenir riche et celebre.^a^k
Une methode pour faire croire au client qu'un logiciel mal codé
va devenir une oeuvre d'art grace aux milliards de codeurs de la planete
qui vont s'empresser de faire marcher ce foutu code qui plante tout le temps.
...

> Permettre à tous les acteurs intéressés par un projet, de le connaître
> entièrement et de pouvoir participer à son évolution.

Faut il encore que l'initiateur du projet y mette un peu du sien (comm,
support, mailing list, cvs, ...).

> (l'ouverture des sources n'est qu'une conséquence de cette idée)

Heuuuu... "non" ?


> Cela apporte : 
> => Une synergie des idées entre des gens de différentes cultures et
> formation
> => Une bonne maîtrise des besoins utilisateurs. (et pour cause
> puisqu'ils sont à la fois fournisseur et utilisateur du projet.)
> => Une capitalisation de l'effort sur d'autre projet

Oula oula... nous n'avons pas les memes valeurs :)
Je ne sais pas a qui tu (on peut se tutoyer?) t'adresses, mais cause
comme ca a 99% des acteurs du libre, des codeurs, des mainteneurs, et autres
root : ils vont te renvoyer trier tes classeurs trois anneaux :)

> Un petit exemple pour bien expliquer la différence:
> Les expériences scientifiques qui vont voler sur ISS partagent toutes le
> même protocole pour s'interfacer avec ISS.
> 
> Aujourd'hui pour chaque expérience le CNES (donc le contribuable) repaye
> le recodage, de cette même interface à chaque expérience.

Le protocole change a chaque experience ?
Ils n'ont pas pensé a capitaliser une externalisation du workflow ?

> Avec la méthode open source :
> - Il y a un seul projet "Iss communication library" par exemple.
> - L'ensemble des acteurs sont facturés à hauteur de leur contribution.
> - Adaptation et amélioration du code par chaque acteur.
> => La librairie est codé une fois. 
> => Robustesse de la librairie à faible coût.

"Adapter un protocole" ?
Pour moi ca sonne un peu comme "recoder la stack ip a chaque fois qu'on
change de browser web".

Enfin, j'ai p'tet mal compris, il y a tellement de mots que je ne 
comprend pas dans ce mail.

> Ne soyons pas naïf, il y a des résistances et des intérêts opposés au
> développement de l'open source car elle nivelle la concurrence.

Je ne suis pas sur que cela soit le motif principal.
C'est peut etre, a la limite, une consequence possible.

> Beaucoup de grands groupes se sont bâtis sur le sacro-saint "secret
> industriel". 

> On comprend qu'ils y soit attachés.

Pas moi... décidement...

> Ce n'est pas à telle ou telle entreprise à dire si le spatial doit
> s'engager dans la logique open source ou non. Cela ne depend aucunement
> d'eux ! 

Ils ont le "libre arbitre", si j'ose dire.

> Cela depend du CNES dont on est en droit en tant que citoyen de
> critiquer la politique.

C'est au CNES de choisir ses sous-traitants.
Le sous-traitant, lui, il prend les sous, il se tait et il code.

> 35 M d'euro de "différence entre les engagements et les ressources
> disponibles" pour quel resultat ?
> (http://www.cnes.fr/espace_pro/communiques/cp2003/fr/4_30.html)
> 
> Dire en somme que seul les politiques doivent s'occuper de politique,
> les militaires de l'armée et le CNES des choix dans le spatial est une
> vision que je ne partage pas. Elle va a l'encontre d'une organisation
> démocratique.

Cela revient a dire que c'est au peuple de diriger les entreprises
financées par l'etat. MMmmmm, je ne sais pas ce qui est le pire
finalement :)

> >   lb> Le CNES constitue t-il une "cible" privilégiée pour votre action ?
> > 
> > je pense que l'association devrait rester modeste, et travailler là où
> > elle peut être utile.
> 
> Là je crois que tu as raison. Le CULTe est une association
> principalement d'étudiants (avec quelques professeurs). Elle n'a ni la
> connaissance du milieu industriel, ni les appuis nécessaires pour faire
> efficacement du lobbying sur des structures telle que le CNES.

Hé ho ! il suffit !
Tu te goures, monsieur.

-- 
laurent "ker2x" laborde
Sysadmin, codeur, documentaliste, pleins de trucs et vice-prez \o/

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Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>