(Courriels de diversion: <redoraient@affacturer-relogerez.com> <frise@taira-placa.com> <bas-fonds@repu-graisserez.com> <rattacheriez@ciselent-allegeraient.com> <labouriez@accomplissent-suivantes.com> <refroidisse@catalyserait-attardez.com> <ostracismes@defectueuse-reinstallee.com> <curiste@approximation-inaugurions.com> <charcuterait@encollent-baba.com> <tromperas@etaieras-pliure.com> )


Le sam 26/07/2003 à 18:40, Eric Marsden a écrit :

>   lb> Le CULTe est une association principalement locale. 
>   lb> Le spatial est très présent sur Toulouse, et le CNES aurait 
>   lb> certainement les moyens d'être moteur sur le libre.
>   
> le CNES, comme les autres acteurs de monde spatial (Astrium,
> Aérospatiale), ont suffisamment de compétences techniques (en interne
> ou chez leurs fournisseurs) pour être au courant de ce que peut leur
> apporter le logiciel libre, et ce qu'ils peuvent apporter. Voir par
> exemple les logiciels diffusés sous license divers par le CNES
> 

Il ne s'agit pas de prendre ou pas des choses au logiciel libre. 
L'open source n'est pas une étagère sur laquelle on se sert. 
C'est avant tout une méthode ! 

Permettre à tous les acteurs intéressés par un projet, de le connaître
entièrement et de pouvoir participer à son évolution.
(l'ouverture des sources n'est qu'une conséquence de cette idée)

Cela apporte : 
=> Une synergie des idées entre des gens de différentes cultures et
formation
=> Une bonne maîtrise des besoins utilisateurs. (et pour cause
puisqu'ils sont à la fois fournisseur et utilisateur du projet.)
=> Une capitalisation de l'effort sur d'autre projet

Un petit exemple pour bien expliquer la différence:
Les expériences scientifiques qui vont voler sur ISS partagent toutes le
même protocole pour s'interfacer avec ISS.

Aujourd'hui pour chaque expérience le CNES (donc le contribuable) repaye
le recodage, de cette même interface à chaque expérience.

Avec la méthode open source :
- Il y a un seul projet "Iss communication library" par exemple.
- L'ensemble des acteurs sont facturés à hauteur de leur contribution.
- Adaptation et amélioration du code par chaque acteur.
=> La librairie est codé une fois. 
=> Robustesse de la librairie à faible coût.

Ne soyons pas naïf, il y a des résistances et des intérêts opposés au
développement de l'open source car elle nivelle la concurrence.
Beaucoup de grands groupes se sont bâtis sur le sacro-saint "secret
industriel". On comprend qu'ils y soit attachés.

Ce n'est pas à telle ou telle entreprise à dire si le spatial doit
s'engager dans la logique open source ou non. Cela ne depend aucunement
d'eux ! 
Cela depend du CNES dont on est en droit en tant que citoyen de
critiquer la politique.
35 M d'euro de "différence entre les engagements et les ressources
disponibles" pour quel resultat ?
(http://www.cnes.fr/espace_pro/communiques/cp2003/fr/4_30.html)

Dire en somme que seul les politiques doivent s'occuper de politique,
les militaires de l'armée et le CNES des choix dans le spatial est une
vision que je ne partage pas. Elle va a l'encontre d'une organisation
démocratique.


>   lb> Le CNES constitue t-il une "cible" privilégiée pour votre action ?
> 
> je pense que l'association devrait rester modeste, et travailler là où
> elle peut être utile.

Là je crois que tu as raison. Le CULTe est une association
principalement d'étudiants (avec quelques professeurs). Elle n'a ni la
connaissance du milieu industriel, ni les appuis nécessaires pour faire
efficacement du lobbying sur des structures telle que le CNES.





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Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>