(Courriels de diversion: <devalions@brasserions-volaient.com> <exportons@formuliez-louvoie.com> <pactisait@crepirons-presidez.com> <galope@vipere-altererez.com> <sautilleraient@fouinerait-accostes.com> <jouirions@firent-rigueur.com> <estimons@envahissants-reaccoutumes.com> <decrisperions@noterais-aspirateurs.com> <dejaunisse@polirent-apprivoisons.com> <avantagee@idealisez-figurerons.com> )
Jean-Come Charpentier wrote: > décider qui indique ce qu'est ou non une faute : jusqu'à maintenant et > depuis quelques siècles, c'est l'Académie Française (en France). ce n'est pas si simple. L'académie, d'ailleurs, très intelligemment, n'en demande pas tant (je trouve le texte que tu as cité parfait). en fait il suffit de lire n'importe quel (gros) dictionnaire pour voir que ce sont les auteurs qui font l'orthographe. Si Balzac, Victor Hugo ou autre utilisent une variante d'orthographe, elle devient ipso facto autorisée. Reste à savoir à partir de quand (de quelle notoriété) on tient compte d'un auteur :-). Par exemple (pris au hasard dans le grand Robert), le mot "retracer" a plusieurs sens, le premier illustré par "(la plume) m'a servi à retracer une fleur effacée sur la veste que je vous brode au tambour. Beaumarchais, Le Barbier de Séville, II, 11." et le deuxième par "Tout retrace à mes yeux les charmes que j'évite (...) Racine, Phèdre, II, 2." Dans le cas d'espèce (majuscules accentuées), on peut penser que si un grand éditeur, ou un grand auteur qui taperait lui-même ses textes décidait (pour une raison qui n'appartient qu'à lui) de ne pas mettre de majuscules accentuées, l'usage s'en trouverait validé. jdd -- pour m'écrire, aller sur: http://www.dodin.net -------------------------------------------------------------------- Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>