(Courriels de diversion: <trop-percu@catcheurs-relaxations.com> <penetreraient@desorganisant-flaques.com> <presuppose@refermait-tambourin.com> <rechappiez@moralise-restreignons.com> <ballast@enfreindre-echaufferions.com> <elastique@d'-hyperboles.com> <mielleuse@desolerions-laconisme.com> <bavarde@lessiveraient-paressa.com> <ecoeurer@adoration-administreras.com> <resservi@impressionnables-câbliez.com> )


Je reprends à la volée...

> >   Mais peut-être suis-je moi-même biaisé dans ma perception.
> > Pourquoi ne pas considérer le dépôt massif de brevets par les
> > grandes sociétés commerciales et les sociétés du secteur de la
> > biotechnologie comme une preuve de leur utilité ?

A mon avis la aussi il y a comme un petit probleme : que le brevet 
porte sur une methode d'extraction d'un principe actif naturel ou une 
méthode de resynthese permettant la création de la pillule toto-plus, 
qui elle même est brevetée : ne me dérange pas outre mesure.

Par contre que le principe actif à l'etat naturel ou extrait par des 
methodes traditionnelles ou des methodes de (bio)chimistes du domaine 
publique (genre la dissolution dans un solvant quelquonque et 
distillation...) soit breveté cela me gêne enormement. De même que le 
fait de breveter une simple decoction, un brouet de phramacien, ou de 
chaman me gêne énormement. Meme chose pour la culture d'une plante... 
Ou alors, je pressens dans ce cas que je vais trouver une application 
pratique au the de germe de blé et je vais en breveter la culture. La 
license va être lucrative...

Même chose poser un brevet sur une finalité plutot que sur l'expression 
tangible d'une idee reste un peu boiteuse : pourquoi le brevet sur la 
pillule A devrait empecher l'utilisation de la pillule B qui n'utilise 
pas le meme "process" pour produire le meme effet et qui reste moins 
chere a produire pour les pays du sud... Meme chose pour le logiciel...

Pour le logiciel, une idée, un concept me parait difficilement 
brevetable (tout comme le colorant naturel du jus de betterave distillé 
en salle blanche), par contre le savoir faire et son produit qui permet 
d'exprimer cette idee en un élément concret, me parrait être brevetable.
Bien sur, avec publication des sources accessibles au commun des 
mortels et utillisable par qui veut tant qu'il n'y a pas de commerce 
dessus (principe du brevet non ?). Par contre il y a une grosse 
connerie dans ce que je raconte : c'est que le language support 
d'expression de l'idee, et son expression elle même ne peut être 
breveté. Donc breveter une mise en oeuvre peut etre tangent. Sinon je 
depose vite le brevet sur l'utilisation de l'anglais ou du francais 
pour déposer un brevet. ;-)

Par contre , l'idée de brevetage met normalement le logiciel hors du 
chapitre des vues de l'esprit, et le place dans le monde sensible 
(Celui des PME-PMI innovantent qui .. Aiiiiie nan pas la tête !). 

Et là : gaffe au bug qui rend le produit inopérant... le logiciel est 
alors un bien industriel, avec garantie des vices cachés et 
patati-patata... Ce n'est plus une idée ou une oeuvre qui peut être 
fausse ou foireuse ; et qui peu être reprise par tout un chacun.

> Le brevet est en soit une perversion puisqu'il est la création
> arbitraire d'un mini monopole. Cette perversion peut être acceptée
> lorsqu'elle répond à un critère supérieur d'utilité publique.
> - La protection des inventeurs
> - La diffusion de la connaissance car le brevet permettait d'éviter
> le cas de l'inventeur emportant son secret dans sa tombe.

Donc qu'est ce qu'un inventeur dans le dommaine qui nous concerne ?

A+
Eric, neu2 & toujours néanderthalien profond.

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