(Courriels de diversion: <arrivez@baserais-inquietait.com> <decoupons@occipitale-desagrement.com> <anode@halage-prolongateur.com> <grammaticales@intensites-figuiers.com> <sevreront@ecroulent-deployes.com> <trop-percu@catcheurs-relaxations.com> <penetreraient@desorganisant-flaques.com> <presuppose@refermait-tambourin.com> <rechappiez@moralise-restreignons.com> <ballast@enfreindre-echaufferions.com> )
Je cite Eric Huiban, le Thu, Feb 21, 2002 at 07:36:49PM +0100 : > A mon avis la aussi il y a comme un petit probleme : que le brevet > porte sur une methode d'extraction d'un principe actif naturel ou une > méthode de resynthese permettant la création de la pillule toto-plus, > qui elle même est brevetée : ne me dérange pas outre mesure. > > Par contre que le principe actif à l'etat naturel ou extrait par des > methodes traditionnelles ou des methodes de (bio)chimistes du domaine > publique (genre la dissolution dans un solvant quelquonque et > distillation...) soit breveté cela me gêne enormement. De même que le > fait de breveter une simple decoction, un brouet de phramacien, ou de > chaman me gêne énormement. Meme chose pour la culture d'une plante... > Ou alors, je pressens dans ce cas que je vais trouver une application > pratique au the de germe de blé et je vais en breveter la culture. La > license va être lucrative... Dans ce domaine, je ne suis pas sûr que les choses se passent comme ça, et c'est pourquoi je crois que ça se justifie mieux que dans le cas des brevets logiciels. D'abord, il y a des brevets sur les techinques et des brevets sur les produits (ce ne sont pas les termes techniques exacts, mais c'est ça). Si on trouve une nouvelle molécule et son application -- ou une nouvelle application d'une qui est déjà protégée -- ça peut dans certains cas se breveter. Si au cours de la synthèse du produit, on utilise une technique nouvelle et extraordinaire, alors il est possible de breveter cette technique. Evidemment, c'est quand même très *très* rare. L'inventivité est une autre caractéristique fondamentale, et c'est là que l'on rejoint les problèmes avec le logiciel. Je ne crois pas que la décoction soit plus inventive que la boucle en informatique, c'est pas plus brevetable, à ce que j'ai compris. Parmi les problèmes --innombrables-- liés aux brevets *logiciels*, il y a le peu d'examen de leur domaine d'application et de leur caractère inventif. J'ai pu voir que c'est pas tout à fait le cas dans le domaine du médicament. Le dernier point non négligeable, c'est le temps pendant lequel le brevet est actif. Quand un brevet est déposé sur un médicament, il faut encore des années de travail avant que le médoc soit commercialisé, s'il l'est un jour. La protection du médoc sur le marché dure encore une dizaine ou une douzaine d'années. Dans le cas de logiciel, une dizaine ou une douzaine d'années, c'est des siècles... Mes 2 cents, Marco --------------------------------------------------------------------- Aide sur la liste: <URL:mailto:linux-31-help@CULTe.org>Le CULTe sur le web: <URL:http://www.CULTe.org/>