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On Friday 22 February 2002 08:48, you wrote: > Dans ce domaine, je ne suis pas sûr que les choses se passent comme > ça, et c'est pourquoi je crois que ça se justifie mieux que dans le > cas des brevets logiciels. D'abord, il y a des brevets sur les > techinques et des brevets sur les produits (ce ne sont pas les termes > techniques exacts, mais c'est ça). Si on trouve une nouvelle molécule > et son application -- ou une nouvelle application d'une qui est déjà > protégée -- ça peut dans certains cas se breveter. La c'est le "Si on trouve" qui me titille... pécher une molécule dans la nature je n'appelle pas ca la trouver : c'est la nature qui a trouvé la dite molécule et qui l'a synthétisée. Donc pour le brevet ca me parrait mal barré... breveter un "me-too" de synthese ok... mais l'original non. Autre question : si à un moment T on synthetise une molecule... puis qu'on la trouve à un moment T+1 dans la nature comment fait-on ? Il me semble que mêre nature n'a pas ses entrées à l'EPO. Du même tonneau, dans le genre des petites catastrophes écologiques américaines : si une plante genre OGM mal maitrisée s'hybride et répend une molécule dans la nature. Comment on fait ? C'est aussi une forme de publication et de don altruiste tout ca ? > Si au cours de la > synthèse du produit, on utilise une technique nouvelle et > extraordinaire, alors il est possible de breveter cette technique. > Evidemment, c'est quand même très *très* rare. La je c'est encore comprehensible. Mais dans la majeur partie des cas, ajoute molecule naturelle et principe d'elecubration chimique courant : ca n'aboutit pas trop a un brevet... et on a un peu le meme parcours coté logiciel : idée (domaine du droit d'auteur actuel) + mise en oeuvre informatique, qui n'a pas connu de réel pas en avant mirifique depuis le passage de la batterie d'interrupteur à l'editeur hexa (le reste n'a été que des ajouts de micro-bouts de rien continus). La mise en brevet de concept me parrait peu acceptable. > L'inventivité est une autre caractéristique fondamentale, et c'est > là que l'on rejoint les problèmes avec le logiciel. Je ne crois pas > que la décoction soit plus inventive que la boucle en informatique, > c'est pas plus brevetable, à ce que j'ai compris. Parmi les problèmes > --innombrables-- liés aux brevets *logiciels*, il y a le peu d'examen > de leur domaine d'application et de leur caractère inventif. J'ai pu > voir que c'est pas tout à fait le cas dans le domaine du médicament. Mouhaip... et la vaste bouffonerie liée au "neem" ? Ce genre de bétise humaine va recommencer c'est certain ! Ce n'est qu'un petit début. > Le dernier point non négligeable, c'est le temps pendant lequel le > brevet est actif. Quand un brevet est déposé sur un médicament, il > faut encore des années de travail avant que le médoc soit > commercialisé, s'il l'est un jour. La protection du médoc sur le > marché dure encore une dizaine ou une douzaine d'années. > Dans le cas de logiciel, une dizaine ou une douzaine d'années, c'est > des siècles... On est pas préssé... UNIX et les autres bonnes choses du même tonneau ont quel age ? :-) A+ Eric, toujours aussi peu clair et qui nage un peu... --------------------------------------------------------------------- Aide sur la liste: <URL:mailto:linux-31-help@CULTe.org>Le CULTe sur le web: <URL:http://www.CULTe.org/>