(Courriels de diversion: <catcheurs@relaxations-penetreraient.com> <desorganisant@flaques-presuppose.com> <refermait@tambourin-rechappiez.com> <moralise@restreignons-ballast.com> <enfreindre@echaufferions-elastique.com> <d'@hyperboles-mielleuse.com> <desolerions@laconisme-bavarde.com> <lessiveraient@paressa-ecoeurer.com> <adoration@administreras-resservi.com> <impressionnables@câbliez-etagees.com> )


Le 21 Fév, Eric Huiban écrit :

> Par contre , l'idée de brevetage met normalement le logiciel hors du 
> chapitre des vues de l'esprit, et le place dans le monde sensible 
> (Celui des PME-PMI innovantent qui .. Aiiiiie nan pas la tête !). 
> 
> Et là : gaffe au bug qui rend le produit inopérant... le logiciel est 
> alors un bien industriel, avec garantie des vices cachés et 
> patati-patata... Ce n'est plus une idée ou une oeuvre qui peut être 
> fausse ou foireuse ; et qui peu être reprise par tout un chacun.

  Je crois que ces réflexions reflètent assez bien ce que j'en pense :
  - je ne suis pas contre des brevets sur les logiciels qui décriraient
    de manière opératoire comment fabriquer le logiciel (par exemple
    sous forme de code source dans un langage dont la sémantique précise
    est elle-même accessible [nomalisée ISO ou brevetée] ; il n'est pas
    nécessaire, à mon sens, qu'il s'agisse là du langage d'implantation
    réel du logiciel, mais évidemment cela demanderait plus de boulot
    au déposant de faire ainsi) et rendraient ainsi publique leur
    implantation ;
  - cela a pour contrepartie logique l'abandon du droit d'utilisation
    à condition arbitraire (par quoi remplacer cela, je n'en ai aucune
    idée pour l'instant) et de l'irresponsabilité de l'éditeur.

  Il me semble que le problème qu'il y a avec les brevets logiciels dans
principe de la pratique actuelle est que l'inventeur bénéficie du
meilleurs des deux mondes, au détriment de ses utilisateurs :
  - contrôle arbitraire de l'utilisation de son produit par le client
    final (droit d'auteur) ;
  - irresponsabilité face aux conséquences d'un défaut de
    fonctionnement (droit d'auteur) ;
  - contrôle des logiciels offrant des fonctionnalités similaires (brevet ;
    inconvénient augmenté par l'incompétence actuelle en la matière des
    offices de brevetage).

  Bon, ce qui me gêne le plus là-dedans, ce sont quand même les deux
premiers points. Le reste en découle.

-- 
Marc Thirion              | Ramonville Saint-Agne, France
Un Travail pour Chacun    : http://www.multimania.com/untravailchacun/
Marc.Thirion@ISOscope.com : http://www.ISOscope.com/Pérennité des logiciels et des systèmes



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