(Courriels de diversion: <affermirais@mignoter-radiee.com> <haïraient@desinvestissait-analysees.com> <redefinie@totalises-explicatifs.com> <decompilas@demaquillerai-urbaniseriez.com> <ridiculisais@seculieres-brun.com> <ricochets@changerez-rater.com> <recourues@apprivoiseront-necessiterent.com> <attribuez@vidais-plomberaient.com> <logeront@empoigna-promenerais.com> <stabilisions@polissais-etalee.com> )


Laurent Laborde wrote:

fait, un utilisateur de logiciel libre. Et le lobbyisme agressif de la
FSF et stallman a volontairement épaissi  le brouillard. (on a bien vu
les exigences de stallman pour venir faire sa présentation a l'UPS, et
la FSF refuse de lister les LUG qui ne sont pas des Gnu/Lug).

Ce que j'ai retenu à l'époque, c'est que Richard est agacé par le fait que l'on parle de "distribution Linux" alors que l'apport de GNU à la distribution est, quantitativement, plus important que celle de Linux.


Il recommande lui-même (voir sa conférence toulousaine) d'utiliser le noyau Linux et non pas celui de HURD. Il demande simplement que les distributions soient appelées "GNU/Linux".

En tout cas c'est tout ce qu'il nous a demandé ici. Et ca ne me parait pas excessif


Un Linux User Group est, a mon sens, un groupe d'utilisateur de linux (heh, je l'ai cherché loin celle la) qui se concentre sur *Linux* et pas sur les *logiciels libres*. On ne peut pas faire de linux sans logiciel libre bien sur, mais c'est en fait une question de priorité sur les objectifs du groupe.

Cela veut dire, par ordre de priorité :
1) Se concentrer sur linux, ses applications, sa promotion.

2) Par extension, et pour ne pas se limiter qu'au kernel qui serait
bien inutile sans le reste autour : Promouvoir les applications et
solutions libre ou non-libre basée sur le systeme d'exploitation
GNU/Linux.

Jusque là je ne peux être que d'accord...


3) Ne pas hesiter a utiliser des solutions proprietaire
pour :
3a) Comparer et prouver (le cas echeant) la supériorité des solutions
libre par rapport a des solutions propriétaires.
3b) Fournir une solution quand un équivalent libre n'existe pas et/ou
est inadapté.
3c) Aider/Developper une alternative libre a une solution propriétaire.

3d)le moins possible :-)


Cela implique entre autre de renouer le contact avec ceux qui travaillent avec et/ou développent des solutions techniques. Ce qui risque d'être très laborieux étant donné le passif du culte et son déficit d'image vis a vis des utilisateurs proffessionnels, développeurs, administrateurs de systeme linux.

c'est là que j'ai du mal à suivre. j'y reviendrais plus bas


Cela implique un fonctionnement irréprochable (on en est loin, très loin) de l'association.

je ne vois pas de rapport entre le fonctionnement (administratif) de l'asso et les relations avec les professionnels.


Un linux user group se doit d'être une vitrine, avec des compétences
adaptées aux attentes des éventuels interlocuteurs (les interlocuteurs
pouvant être les membres même de l'association).

je crois qu'il y a là un certain malentendu. _aucune_ association basée sur le bénévolat ne peut "adapter" ses compétences. Les compétences en question sont directement liées aux membres participants (sur la liste, pas forcément adhérents).


Certes, on peut faciliter les choses. Mais je me souviens avoir demandé naguère que Linux-31 soit divisé en deux listes, l'une plus technique, l'autre plus axée débutants, et cette proposition a été massivement rejetée pa r les adhérents (ce qui ne veut pas dire que ce serait rejeté aujourd'hui)

Il ne faut, aussi, pas avoir peur de faire "de l'ombre" aux
entreprises qui basent leur activités sur Linux et les Logiciels
Libres. Elles ont eu largement de se développer et de se spécialiser
dans leur propre domaine d'expertise.

ca c'est un vrai problème. Notre but étant d'aider au développement du système GNU/Linux, nous avons aussi intérêt à l'existence d'un secteur commercial fort basé sur le logiciel libre. D'autre part ces mêmes spécialistes sont aussi ceux qui gèrent ces sociétés, s'ils donnent leurs conseils gratuitement sur une liste, ils se tirent une balle dans le pied :-)


Dans le cas ou le LUG se
trouverai être plus compétant qu'une entreprise :

les membres du LUG vivent bien d'une façon ou d'une autre. S'ils sont plus compétents qu'une entreprise c'est que des salariés, sur leur temps libre, sont plus compétents que leur entreprise ou qu'ils sont fonctionnaires (donc ne travaillent pas dans un secteur concurrentiel. Il a pu arriver que des programmeurs de haut niveau travaillant sous windows donne dans le libre sur leurs loisirs, mais ca doit être de plus en plus rare




Si le culte entant promouvoir quoi que se soit, il faut qu'il évolue en même temps que ce qu'il entend promouvoir. Dans le cas contraire il derivera... Ce qu'il a fait, jusqu'a en arriver a une mort quasi-certaine.

mais le CULTe a beaucoup évolué, il a construit un outils qu'il faut maintenant promouvoir et mettre en oeuvre



Comme on dit sur les places boursières ( http://en.wikipedia.org/wiki/Dead_cat_bounce ) : "even a dead cat will bounce if it falls from a great height". Est ce que le culte en est la ?


L'avenir d'une association est celui que ses adhérents veulent lui donner. Le bureau du CULTe a démissionné presque à chaque AG et jamais personne n'est venu proposer un remplacement, les adhérents (dans leur ensemble, chaque position individuelle étant différente) ont donc eu ce qu'ils méritaient.


Je ne crois pas viable une concurrence entre un secteur associatif et un secteur commercial. Non pas pour des raisons idéologiques (je ne suis pas idéologue), mais pour des raisons pratiques: nos spécialistes sont les mêmes et ils ne vont pas se faire concurrence à eux-même.

Par contre il y a une forte complémentarité qui peut être mise en oeuvre.

Par exemple, une association peut bénéficier d'aides publiques (local, subventions) auxquelles une entreprise ne peut pas prétendre. Il peut donc être de l'intérêt même des entreprises du libre de soutenir les assos dans tous les secteurs non rentables.

En fait, pour en revenir au CULTe, deux remarques:

* pendant des années le CULTe a refusé de demander des subventions. Maintenant il en demande et en obtient, d'où l'achat du video-projecteur. Est-ce une évolution dans le bon sens?

* Le principal marché ou le CULTe pourrait concurrencer les entreprises c'est celui de la formation . Noter que cette concurrence est explicitement interdite par la loi. mais en admettant qu'on puisse trouver un biai, le CULTe doit-il proposer des formations _payantes_ ou même _gratuites_, par exemple pour la certification LPI??

jdd

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http://www.dodin.net
Lucien Dodin, inventeur
http://lucien.dodin.net/index.shtml

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Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>