(Courriels de diversion: <claudicantes@reexporterais-syndic.com> <bourguignons@affinement-detachions.com> <depiler@traîneraient-serviabilite.com> <scander@redirigees-rapetisses.com> <acquis@empêcherai-proscrivant.com> <triomphalement@entrechoquent-eventrer.com> <trouvaient@emettais-quitterons.com> <conjecturant@grutier-echoues.com> <regrettaient@pendeloques-attribuerent.com> <teleferiques@lorsque-memorial.com> )


Le Mon, 15 Nov 2004 12:06:33 +0100
DrMick <michael@magoga.net> écrivait :
> Bon ok, dans ce cas de figure je comprends que cela puisse marcher, et
> que cela ne soit pas incompatible avec la distribution des sources.
> Mais dans le cas ou tu écris un logiciel que tu veux proposer ensuite
> ?

C'est plus difficile. Il faut que quelqu'un ai BESOIN du logiciel,
l'envie ne suffit pas.

Par exemple, les logiciels de jeux, qui doivent créer leur propre
besoin, sont rarement libres. On trouve ensuite des jeux libres, mais
qui reprennent des concepts existants, il s'appuient sur le besoin
associé.

> > Les logiciels qui ne sont pas maintenus tombent rapidement en
> > décrépitude, ils ne reconnaissent pas les nouveaux matériels, les
> > nouvelles versions des bibliothèques, les nouvelles technologies.
> > 
> > L'utilisateur d'un logiciel a donc besoin que le logiciel soit
> > maintenu, d'autant que l'effort de maintien est bien inférieur à
> > l'effort qu'il faudrait fournir pour repartir à zéro.
> 
> Heu oui d'accord. Mais je ne vois pas en quoi cela résoud le probleme
> ? Si je ne paie rien pour la première version que j'utilise, pas de 
> raisons que je paie pour les nouvelles !

Exact, et d'ailleurs il n'est pas nécessaire que chacun paye pour que ça
marche. Mais tu prend un risque, celui de voir le développeur partir
gaver des oies dans le Gers si c'est plus rentable. Et si tu es une
entreprise qui a investi en formation dans le logiciel, ou qui lui
confie ses données (pense à PHP/MySQL par exemple), tu n'a sans doute
pas envie de prendre ce risque.
Et d'ailleurs, un utilisateur qui ne paye pas est quand même utile au
logiciel. Il aggrandi sa base d'utilisation, il peut le prescrire, il
peut soumettre des rapports de bugs, le traduire, et peut être un jour
finira-t-il par décider de participer à son financement.

> Oui ben justement : "il est de l'interet bien compris de
> l'utilisateur", idéalement cela devrait effectivement conduire
> l'utilisateur à donner et/ou à acheter BIEN QU'il puisse faire
> autrement. Mais si on vivait dans un monde idéal et bien heu .. ca se
> saurait.

Le truc, c'est qu'on a pas besoin d'un monde idéal lorsqu'on a 0 coût de
production et un marché mondial. Dans ce cas, ça marche même avec un
monde imparfait.
Microsoft non plus ne se fait pas payer par chaque utilisateur (ils
aimeraient bien), cela n'empêche pas les actionnaires d'avoir d'immenses
fortunes.

> Quand à Mandrake, il me semble que justement avant le club la
> situation n'était pas particulièrement rose, non ?

C'est le propre d'une société qui démarre que de faire des pertes dans
la phase d'investissement.

> Et d'ailleurs
> qu'est-ce qui pousse les utilisateurs à s'inscrire au club, au juste ?

Ben ça, plus quelques gadgets.

> Hmmm, voila quelquechose que je comprends mieux. Mais je note que
> chaque fois, on s'appuie sur un existant (qui est libre depuis le
> début ou non) beaucoup utilisé. Je serais néanmoins curieux de savoir
> si c'est réellement un marché porteur ou si cela ne concerne que
> quelques sociétés par-ci par-la ?

Il est très difficile de prophétiser, surtout s'agissant du futur ;-)

A+
CPHIL

-- 
La contre-information peut-être définie comme l'ensemble des actions de
communication qui, grâce à une information pertinente ouverte,
argumentée, non manipulée et vérifiable permettent d'atténuer, d'annuler
ou de retourner contre son instigateur une attaque par l'information. 
--  Ch. Harbulot, Ecole de Guerre économique

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