(Courriels de diversion: <branchement@arrivez-baserais.com> <inquietait@decoupons-occipitale.com> <desagrement@anode-halage.com> <prolongateur@grammaticales-intensites.com> <figuiers@sevreront-ecroulent.com> <deployes@trop-percu-catcheurs.com> <relaxations@penetreraient-desorganisant.com> <flaques@presuppose-refermait.com> <tambourin@rechappiez-moralise.com> <restreignons@ballast-enfreindre.com> )
marc Thirion a écrit : > Mais peut-être suis-je moi-même biaisé dans ma perception. Pourquoi ne > pas considérer le dépôt massif de brevets par les grandes sociétés > commerciales et les sociétés du secteur de la biotechnologie comme une > preuve de leur utilité ? Voir plus bas > > La conclusion qui en est tirée est qu'il ne faut pas instituer la > possibilité de dépôt de brevet sur les logiciels et autres méthodes > intellectuelles. Alors que le contenu du site inciterait à penser qu'il > faudrait plutôt militer pour l'abolition du système actuel de protection > par brevet dans tous les domaines d'invention. > > À trop vouloir prouver, l'argumentation devient bancale, puisqu'en > décalage avec les conclusions affichées. Le problème vient aussi des abus (cf médicament contre le sida, test américain pour je sais plus trop quoi: il est interdit d'en faire un AUTRE!!! ayant le meme effet: j'ai breveté l'aspirine contre le mal de crane et le sang trop épais, il est donc interdit de fabrquer du paracétamol Efféralgan pour les intimes et du cordarone) De mes récentes et incomplètes recherches sur les brevets logiciels, j'ai compris ceci (en gros résumé): deux types de protection existent pour la création: le droit d'auteur et le brevet. maintenant, quel sera le mieux adapté à chaque domaine: on peut raisonnablement celui où il y a eu un effort de ... création, d'inventivité, de recherche. (de recherche disons technique, pas juridique pour savoir comment abuser de la situation). Dans un création musicale, la créativité, c'est la mélodie qui va sortir de la partition et c'est normal qu'on interdise le plagiat pur et simple, sinon, moi, éditeur de musique, j'attends pépère que quelqu'un crée une musique, écrire une partition pour me jeter sur le premier photocopieur venue, puis direction le studio d'enregistrement et j'inonde le marché de disques contenant la musique géniale que je viens de "pomper", mais rien n'empêche le véritable auteur de cette musique de produire ses propres disque, mais je lui souhaite bien du plaisir, vu qu'il n'a pas de réseau de distribution... Donc le droit d'auteur est adapté. Maintenant, tout le monde peut essayer d'imiter le style (quelqu'un a breveté le rap?): Pascal Obispo fait quelque chose qui ressemble à du Polnareff... (bon je suis pas là pour dire du mal de P O) A l'inverse, il y a des cas où la difficulté n'est pas "Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire? -l'idée" mais comment on va y arriver" la tecnique. Et là on rentre dans le domaine du brevet. J'ai une idée: un système de lecture automatique des codes barres lors du passage en caisse directement dans le caddie du supermarché. (je sais l'idée date de 5 ans, donc retour dans le passé il y a dix ans!) Je dépose un brevet. Tu vois que j'ai produit un effort et un investissement extraordinaire. Est-ce que mon procédé marche? Ce n'est pas le pb. Personne n'a le droit d'en fabriquer un sans me verser des droits. On vient de breveter une idée, ce qui est totalement contre productif. Bien sur, je suis armé de juristes qui vont m'aider à faire valoir mes (abus de) droits. et je te rappelle que je ne suis absolument pas tenu de fabriquer le superbe engin dont l'idée est brevetée. Tu vas donc me dire qu'il suffit de rajouter dans la loi que le breveteur doit fabriquer cet engin: même pas, parce que je peux en fabriquer un merdique. Vous le voulez, vous l'avez! Comment ça, il vaut rien!? Faites moi un procès, alors, mes nombreux avocats adorent plaider. Rendez-vous dans 10 ans. D'ici, là j'aurai sorti un autre engin et rebelotte. Pourtant, il faut bien protéger le créateur. Mais quelle va être la partie créative: ce doit être doit ce qui difficile, long, comme on dit "qui crée de la richesse -ça fait un peu MEDEF, désolé): la mise au point des machines, des lasers, ultrasons, que sais-je encore.... sinon, on retombe dans le cas du musicien qui va se faire copier ses machines au détail près. Mais ça n'empêche absolument pas un concurrent de fabriquer une appareil ayant le même rôle, mais à lui de faire son propre travail. Dans le cas du Brevet Logiciel, où se trouve la création: dans l'idée "Je vais faire un programme qui est capable de faire une capture d'écran en parlant dans le micro du PC" ou dans l'écriture du programme? Pour la production industrielle, le brevet permet d'empêcher que quelqu'un ne se contente d'attendre pour vampiriser le travail des autres, pour le logirciel, il le permet: on est en plein dans l'abus de droit. La seule différence, c'est que dans le prémier, on se contente d'attendre, alors que dans l'autre, il faut faire un gros travail de recherche et de préparation.... juridique. (mais pas de création).Alors, pourquoi ne pas déposer de brevets quand on pense créer quelque chose? D'abord, c'est cher, très cher. Ensuite, on revient au début, où on dépose un brevet et on ne sait même pas si on arrivera à créer: ce sont les brevets préventifs. On dépose tout et n'importe quoi, on sait jamais. (réponse à ta question d'en haut) A+ -- mailto:claude.micouin@free.fr --------------------------------------------------------------------- Aide sur la liste: <URL:mailto:linux-31-help@CULTe.org>Le CULTe sur le web: <URL:http://www.CULTe.org/>