(Courriels de diversion: <sablier@surexcitant-rassoyant.com> <mobiliserai@espacerons-croquee.com> <dedommagees@boutonnerez-decante.com> <desertaient@grippent-devront.com> <enclume@reconcilierez-inserent.com> <gares@egrenerais-infiltree.com> <inattentive@falsification-fertilisant.com> <linos@types-cousais.com> <repentes@traduisibles-obturees.com> <rengorgerais@ripostera-edifie.com> )


Le Lundi 2 Octobre 2006 14:24, jdd a écrit :
> jean-pierre nicolin a écrit :
> > Vous vous obstinez à faire semblant, alors j'enfonce le clou :
>
> (...)
>
> très bien vu.
>
> à mon avis, le principal inconvénient de cette façon de aire
> (inconvénient pour le donneur d'ordre), c'est que les sites
> sont très lourds et, passé le premier coup d'oeil, fatiguent
> l'utilisateur.
>
> les retours risquent donc d'être négatifs...
>
> les logiciels libres, en pratique, dans ce milieu, doivent
> surtout intéresser les nouveau intervenant jeunes et
> fauchés, qui ne peuvent se payer X-Press... et n'osent pas
> le pirater :-)

Je ne crois pas avoir dit autre chose.
"Je pense qu'il y a surtout un déficit d'information (incitation) des 
décideurs politiques qui font reposer leurs choix
 sur ceux de leurs responsables informatique formés exclusivement sur ouin (et 
qui n'ont aucun intérêt d'en changer)
 et sur les arguments marketing des commerciaux"

>> il donne lieu à un cahier des charges
>> qui précise clairement le contenu et présente donc l'avantage de pouvoir
>> être validé par les autorités avant exécution.
C'est là que tout se décide. Le pouvoir paie avec de l'argent public. On 
dirait qu'ils ont même délégué le cahier des charges au commercial.

>> Ceux qui se
>> sont spécialisés dans le web emploient massivement dreammachin
Ca ne doit pas les empêcher de faire des sites "accessibles" pour ne pas dire 
respectueux des standards.
>> "standards du marché"
du marché propriétaire ... qui est loin d'être le standard du marché du web 
(avec 70% de serveurs Apache, pour ne citer que ça).
Ce site entre donc dans les 5% de parts de marché de ouin: un "standard du 
marché"?

>> la culture informatique est suffisante pour ce qu'ils ont à faire et qu'ils 
doivent faire le plus rapidement possible (de plus en plus vite!)
Comme tu l'as dit ce sont des imprimeurs... je me rapelle d'une conférence de 
Sébastien Blondeel sur la rédaction de son livre sur wikipedia (eyrolles), il 
nous a expliqué qu'il a remplacé OO par XML/XSLT ... pour aller plus vite.
Il a passé quelques jours à réaliser un modèle, et le reste à écrire (écrire, 
par coller des styles). Il a même été contraint de couper parce qu'il avait 
trop écrit :-) .
C'est l'argument trop souvent avancé par les *pros* du web, à ceux qui n'en 
sont pas. Dans les faits, les informaticiens ne sont pas connus pour allonger 
les délais dans les tâches.

>> Ils ont déjà toutes les peines du monde à convertir leurs fichiers mac en 
windows lorsqu'ils sont obligés. La gestion des polices est un vrai cauchemar
On ne fait pas un site comme on fait une revue.

>> On revient toujours au même problème avec les logiciels libres: nous
>> avons des systèmes d'exploitation qui sont très bien depuis longtemps,
>> les interfaces utilisateur ont été bien améliorées mais les applications
>> métiers manquent cruellement...Et dans le domaine de la publication
>> assistée, la concentration industrielle est désormais telle et les parts
>> de marché tellement disproportionnées que bouger les choses dans ce
>> domaine sera très difficile.

Spip.net > agora , ezpublish , plone , dotclear , drupal, ...
Que veux-tu dire par "publication assistée"?

>> Les jeunes graphistes se foutent de 
>> l'informatique (au sens où les geeks d'ici l'entendent). Ce qu'ils
>> veulent, c'est maîtriser des outils qui leurs permettent de matérialiser
>> leurs créations, la façon dont sont alignés les bits ou refroidies les
>> machines, ils s'en moquent et ils ont raison.
On disait ça quand est arrivé Photoshop, maintenant on ne jure plus que par 
lui. C'est une culture, ils sont réfractaire à toute idée de changement car 
ils sont réfractaires à toute remise en cause.

>> Le seul réel avantage dont 
>> nous disposons est le coût faramineux de ces produits et le fait que la
>> comparaison qualité/prix est largement en faveur des équivalents libres
>> (surtout à cause au "divide by zero" mais passons).
Le logiciel libre est un atout pour l'utilisateur. Si les gens veulent du 
gratuit, il y a le freeware. (Adobe ne fait pas de freeware)?
Le problème c'est que c'est le client (le visiteur du site institutionnel et 
le politique) qui doit décider du besoin, pas le maître d'oeuvre.

>> Je sais qu'il existe des liens avec ces milieux des arts plastiques dont
>> la situation sociale est souvent difficile et je pense qu'une conf sur
>> les échanges existants entre les communautés du logiciel libre et les
>> groupes de graphistes serait la bienvenue.
Il y a aussi des graphistes "libres", Cédric Gemy (Le GIMP2 chez Eyrolles a 
aussi fait aussi des conférences sur inkscape, blender et scribus. Il en 
parlait en connaissance.

Mais alors qu'est-ce qu'il manque?
Qu'Adobe mettre tous ses logiciels freeware sous linux, pour ne pas déranger 
les habitudes?

Cordialement.

--------------------------------------------------------------------
Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>