Re: sans nom

[jdd <jdd@dodin.org>]

gentilcon@free.fr wrote:

Pour une fois une réflexion ordonnée et intéressante, même si on est 
pas obligé d'être toujours d'accord - personnellement je serais prêt à 
discuter de ce texte autour d'une table - je crains juste que les 
diatribes de ces dernières semaines n'aient laissé -encore- des 
blessures difficiles à cicatriser.

> - Pour commencer des tours de tables réguliers entre adhérents où l'on puisse
> faire connaissance sans intermediaire et faire connaître aux autres personnes
> quelles sont nos motivations pour participer à l'association.

très bonne idée. Ca s'était fait un moment (il y a très longtemps) On 
peut sans doute prévoir ca de temps en temps à la place d'une conf.

> - Statuts, réglements, décisions et convocations sont des pièces écrites. Elles
> ont vocation à rendre lisible une initiative au public qui lui est extérieur.

tout à fait d'accord

> Leur incohérence les conduit à formaliser du mensonge

là , on dérape vers l'injure, dommage

> Une personne m'a fait remarquer son étonnement au fait qu'à la période même où
> les logiciels libres atteignent enfin le grand public, une association de longue
> date revendiquant leur promotion s'affiche dans un tel état de molesse chaotique
> et de fragilité.

c'est une très bonne remarque. Mon avis est que c'est justement parce 
que le "public" a changé beaucoup que nous avons des difficultés 
d'adaptation. Nous savons aider à installer Linux, mais plus personne 
ne nous le demande (juste un exemple)

 Le constat est tout aussi applicable rapporté à notre espèce
> toute entière

ca nous éloigne un peu du sujet :-(

> Au CULTe, il y a des volontés, c'est indeniable. Mais ces volontés exercent dans
> des directions distinctes sans que le moindre effort soit déployé pour en
> évaluer ensemble et la cohérence et les objectifs.

j'avais justement il y a deux ou trois ans fait des propositions pour 
essayer de rendre de la cohésion au CULTe, mais à l'époque la réaction 
de rejet avait été forte et ma proposition repoussée, peut être le 
moment est-il venu

>  d'un
> phénomène qui personnellement, et à titre purement ludique me fascine.

le problème c'est que tout le monde ne partage pas cette fascination. 
Bien au contraire, la discussion telle qu'elle se déroulait jusqu'à 
présent avait surtout pour résultat de faire partir le plus de monde 
possible.

(ici j'ai eu un peu de mal à suivre)

> La longue et constante controverse cherchant à démêler dans
> l'association l'apparente problématique contradictoire entre les attentes des
> débutants et les efforts de développement des experts ne pouvait trouver d'issue
> tant qu'au plan phénoménal elle n'était pas réduite à cette vacuité.

je suis les trois premières lignes avec intérêt, mais j'ai du mal pour 
la conclusion :-)

> Il fallait engager le dialogue sur les aspects personnels et sociaux qui nous
> réunissaient et tenir la technique pour un prétexte à cette réflexion.

tu nous propose une psychothérapie de groupe dont je ne suis pas sûr 
qu'elle soit dans les objectifs de l'asso...

en langage courant, on devrait peut-être recommencer les repas d'asso 
qui étaient si conviviaux naguère...

> constitution spontannée d'un immense réseau collaboratif de bénévoles - ce
> réseau constituant de très loin la lune, et les logiciels libres n'étant que le
> doigt - le propre constant des structures dédiées à leur promotion, s'applique
> constamment et consciencieusement à montrer le doigt.

préférer la convivialité aux objectifs stricts des statuts me parait 
plus proche du vécu réel de l'asso que de tes propositions :-(

> considérer qu'une liberté restrictive ou bornée

cette phrase vaut une dissertation de bac. Quelle liberté peut n'être 
ni restrictive ni bornée?

> devenue aujourd'hui notre civilisation, où la quantité de travail est prise pour
> mesure de référence, alors que la prospérité de notre espèce dans son ensemble,
> n'a jamais été aussi précaire.

je suis personnellement complètement en désaccord avec ce paragraphe. 
Le travail n'a jamais été autant dénigré ni notre espèce aussi prospère

> Ma critique à votre égard aura été sévère. Mais j'ose croire que peut-être
> quelques personnes parmi vous auront eu du plaisir à la suivre, et non de la
> frustration à ne pouvoir y échapper pour reprendre tranquillement leurs échanges
> parfois peut-être compulsifs. Aussi ne puis-je ni m'excuser ni même regretter
> quoique ce soit, et vous dirais-je simplement : bonne chance !

quel domage que tu n'ai pas commencé tes courriers comme ca.

jdd

--
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Lucien Dodin, inventeur
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