(Courriels de diversion:
<sevrerai@militarise-avilie.com>
<maternels@doterent-retracait.com>
<mediterons@raccourciriez-envenimait.com>
<extasier@jubiler-zester.com>
<versent@accosteront-intitula.com>
<bouleversait@rebroussa-alienant.com>
<plafonniers@clarines-promotrices.com>
<bourbon@degele-fraternisation.com>
<flechies@chevalets-demarrerons.com>
<rêvait@reconnaissez-boitions.com>
)
Daniel Sidobre a écrit :
> n'oublions pas que le temps de chacun est limité
> et avec qui "négocier" ? dans ces grosses boites?
Bonsoir,
Quand on voit ce que la moindre association sportive peut obtenir
pour n'importe quelle manifestation je pense qu'on a une chance.
Selon moi, la question est plutôt de principe : jusqu'où est-on prêt
à aller ? Quels seront les services du FAI "sponsor" ?
c'est pour ça que je parle de contrat de partenariat ;
il semblerait peu attrayant ni même intéressant de travailler avec un
"dossart";
je pense plus à l'idée de creuser le sillon des besoins communs : pour
ft (ou autre) ne pas se l'aliéner et au contraire assurer un minimum de
support pour les abonnés utilisateurs de libre ; pour le culte, aider Ã
concevoir, évaluer, diffuser, rendre convivial et mettre à jour ce
support. En gros nous on continue à développer l'accueil des nouveaux
venus à gnu/linux et eux ils s'en serviraient en quelque sorte de
caution pour montrer qu'ils ne sont plus complètement absent là -dedans.
tout est affaire de mesure de la confiance qu'on peut avoir dans les
systèmes et logiciels libres ; pour ma part je crois qu'en dépit de la
lenteur de pénétration, ils vont s'imposer progressivement (les
technologies se complexifient, et la fiabilité insuffisante de certains
produits 'propriétaires' ralentit l'évolution du secteur) ; a minima
soutenir la seule structure régionale susceptible d'assister les
demandeurs de systèmes et logiciels libres est en soit un choix
pragmatique pour un opérateur ; reste à savoir à quel degré et ce qu'on
pourra mettre au pot de notre côté. (franchement on pourrait clairement
leur dire que ça la fout mal que les gens abonnés chez eux doivent aller
chez proxad.net pour actualiser leur OS !, ou pour trouver un minimum de
doc sur la configuration d'un nunux pour internet !). Si je prend un
exemple précis, c'est pas chez eux qu'on trouve le moyen de connecter
sans problème une knoppix avec certains modems qu'ils fournissent sans
dire - ni même peut-être savoir - que linux les supporte.
l'un des aspects les plus important sera de convaincre de la nécessité
de publier sous GNU DLFD ou creative-common tous les supports et
contenus qu'on sera susceptible de produire (tutoriaux, contenus
relatifs aux confs, voire docs en ligne, etc.). c'est sûrement pas en
cherchant des compromis mais plutôt au contraire en mettant en avant
toutes les spécificités et facilités du libre qu'on aura la meilleure
visibilité. c'est anecdotique, mais je pense que les argumentaires
tentant de faire entrer le libre dans des considérations de "valeur
ajoutée" commerciale sont casse-gueule, et nous ont peut-être déjà fermé
des portes.
"Quels seront les services du FAI "sponsor" ?"
à ce niveau, peut-être partir plutôt de la question : quels sont les
projets de l'asso à la rentrée prochaine ?
(on va tout de même pas définir nos projets pour qu'ils correspondent
forcément aux désirs de bailleurs de fonds !)
Mais on peut imaginer que l'entreprise pallie pour commencer à nos
constants défauts de communication quand on organise des événements,
nous apporte un soutien logistique sur ceux-ci (fourniture d'accès Ã
très haut débit événementiel, prêts de matériels - camions, locaux de
stockage, machines, etc.), voire qu'elle utilise cette relation
privilégiée pour expérimenter autour d'opérations pilotes ayant recours
aux logiciels libres ; que sais-je...
Pour préciser les circonstances de la rencontre avec la personne de
france telecom en début d'année dernière, elle diait s'intéresser à tout
ce qui pouvait inciter des usagers abonnés au rtc à passer au haut débit
; elle expliquait qu'ils tentaient sans grand succès à l'époque des
sensibilisations sur les collectivités locales et qu'ils avaient
beaucoup de mal à convaincre, face à un scepticisme naturel. Et elle
invitait elle-même à opérer des contacts pour le cas où nous serions
porteurs de projets susceptibles d'appuyer de tels argumentaires.
Pour l'heure l'action de l'association reste mesurée, ses relations avec
d'autres structures également ; pourtant elle regroupe des compétences
dans une optique bénévole de partage de savoirs et de techniques. Des
projets comme le haut débit à la maison des assos sont par exemple des
supports qui, s'ils se concrétisent et montent en puissances, pourraient
à leur tour amorcer de nouveaux projets : radios web locales, sites
collaboratifs, bases de ressources, le tout dans l'esprit du libre et de
la gpl ; au-delà des aspects système d'exploitation, la performance de
l'outillage logiciel libre en multimédia ne cesse de s'améliorer ; et au
vu des coûts des licenses et des pesanteurs d'OS sous W$, s'ouvre une
période où le passage au libre peut constituer pour les particuliers une
réelle opportunité, avec à la clé pour des promoteurs de tels usages, la
conjugaison de convivialité, de la moindre vulnérabilité et de
l'accessibilité financière des solutions proposées.
Pour revenir à plus pragmatique, juin est une bonne date pour lancer un
projet d'événement pour le printemps 2006 ; on pourrait déjà articuler
certaines de nos propositions autour d'une telle hypothèse.
Un autre aspect est le temps nécessaire et le volontaire pour s'en
occuper.
Daniel.
Pour le dernier aspect, je pense qu'il se doive traiter en chair et en
os, et _qu'on_n'en_est_pas_encore_là _, et par contre je trouve que s'il
y avait pltôt des personnes jeunes et plutôt des femmes pour donner coup
de main là -dessus ce serait une très très bonne chose. (ceci dit sans
'jeunisme' ni sous-entendu)
Phil
PS. On se donne jusqu'à samedi pour brainstormer là -dessus sur la liste ?
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