(Courriels de diversion: <goutte@soldait-antidiphteriques.com> <glaiseux@cartonnerais-mordillerai.com> <emotionnais@louches-apparenterez.com> <gant@notariees-consommant.com> <raboteuses@chapelle-huilerez.com> <jaunies@chomait-mobiliseras.com> <vernisserais@belles-lettres-crains.com> <proscrivirent@suinterent-piratees.com> <fertiliserait@rallongea-formulera.com> <attablant@approvisionne-sucees.com> )


Le Mon, 29 Mar 2004 10:06:21 +0200
DrMick <michael@magoga.net> écrivait :
> > Sans doute parce qu'il connaissent la différence entre le vol et la
> > contrefaçon ;-)
> 
> Tu pourrais être un peu plus explicite ? Peut-être que le mot "vol" te
> gene ?

Excuse-moi, mais il se trouve que j'avais eu une discussion sur le sujet
peu de temps avant. Cela devait être sur une autre liste de l'asso.

Il y a vol lorsqu'il y a perte de jouissance de la partie lésée. Pour
voler Windows, il faudrait prendre à MicroSoft toutes ses copies du code
source et des binaires, de tel sorte qu'ils ne puissent plus ni
l'utiliser, ni le développer, ce qui est bien sûr difficile.

En fait, il ne peut pratiquement jamais y avoir de vol dans le domaine
de l'immatériel. Lorsque l'on réalise une copie illicite de Windows ou
d'un morceau de musique, c'est une contrefaçon.

Les contenus numériques ont cela de particulier que les contrefaçons
réalisées sont en tout points parfaitement conformes à l'original, ce
qui ajoute au désarroi et au courroux de la partie lésée qui n'a même
pas l'argument d'une qualité inférieure comme les industries confrontées
à la contrefaçon dans le domaine matériel (montres, polos, pièces
détachées automobile ou aéronautique).

Sur ce terme comme sur celui de "piratage", les grosses entreprises ont
intérêt à entretenir la confusion dans les esprits (et dans les médias).
D'abord pour amplifier l'impression de leur perte dans l'opinion, pour
surévaluer leur statut de victimes, ensuite pour éventuellement
discréditer ceux qui pourraient prendre la parole au noms d'associations
(comme la notre, ou des associations de consommateurs), en reprenant
l'argument à l'inverse, c'est à dire en affirmant que nous ne savons pas
de quoi nous parlons puisque nous sommes incapables de tenir le discours
juridiquement juste.

Voila pour mon explicitation. J'ai bon ou il reste des zones d'ombre ?

A+
CPHIL

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Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>