(Courriels de diversion: <biseautage@surtaxes-adopte.com> <sponsorisees@commandite-grumeau.com> <abdominale@berce-realisons.com> <calfeutrez@etalaient-risees.com> <remonteront@depots-geleriez.com> <bedonnant@deploie-pulser.com> <federait@identifiera-abuserait.com> <amputeront@retroaction-divulgua.com> <informions@dedaignais-decarreler.com> <gâtisme@raffermi-gerber.com> )
Laurent MARQUEZ a écrit : | Vos criteres de comparaison entre les OS sont judicieux, Ouf, nous n'irons pas au piquet ! (c; | - a l'uptime(the time since last reboot) d'un serveur, Je me méfie de l'uptime... Certes, les serveurs GNU/linux sont généralement très stables. Mais une machine peut être rebootée fréquemment suite à des mises à jour de sécurité (du noyau par exemple). Dans ce cas, l'uptime n'est jamais fabuleux. Ce n'est pas pour autant que le système d'exploitation est mauvais. D'un autre côté, les records d'uptime de GNU/Linux dépassent les 1000 jours (1028 sur http://counter.li.org/reports/uptimestats.php) mais je me demande ce que l'on peut penser de tels records... Cela ne dit rien de l'utilisation qui est faite de la machine. La société qui m'emploie dispose d'un ensemble de serveurs Web épaulés par des serveurs de base de données planqués derrière des pare-feu. Bref, une architecture des plus banales... Les serveurs Web étant très exposés, ils font l'objet d'une attention particulière et sont systématiquement mis à jour par nos admins afin de corriger aussi rapidement que possible les failles de sécurité annoncées. Du coup, ces serveurs ont un uptime minable (quoique supérieur à l'uptime moyen des serveurs MS-Windows de ma connaissance). Par contre, nos admins ne font pas preuve de la même paranoïa envers les serveurs de base de données qui sont moins exposés. Les applications sont régulièrement mises à jour mais les noyaux, pas forcément et les machines sont donc rebootées plus rarement. Du coup, l'uptime de ces serveurs est excellent. Ainsi, notre serveur de bases de données le plus fortement sollicité a un uptime courant supérieur à 400 jours (pourtant sa charge CPU explose régulièrement et les I/O sont fréquemment saturées). Bref, l'uptime ne veut pas dire grand chose hors de son contexte... | - a la perennite grace au suivi d'une norme tel que POSIX. J'avais oublié ce point. La compatibilité POSIX est effectivement un excellent gage de pérennité. A ma connaissance, MS-Windows supporte aujourd'hui l'essentiel de la norme POSIX (hormis les extensions dédiées au temps réel). Bien evidemment, il en va de même pour tous les systèmes Unix, propriétaires ou libres. On en revient toujours au même : respect des normes et standards + adoption de formats et protocoles ouverts et documentés = pérennité Sébastien -- Sébastien Dinot, sdinot@april.orgSecrétaire de l'APRIL (http://www.april.org) Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre -------------------------------------------------------------------- Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>