(Courriels de diversion: <mime@transborderai-fouilla.com> <devidoirs@volcanologues-occasionnelles.com> <bâillonnee@surfilage-enfermerent.com> <biseautage@surtaxes-adopte.com> <sponsorisees@commandite-grumeau.com> <abdominale@berce-realisons.com> <calfeutrez@etalaient-risees.com> <remonteront@depots-geleriez.com> <bedonnant@deploie-pulser.com> <federait@identifiera-abuserait.com> )
Bonjour, Laurent MARQUEZ a écrit : | Je cherche des articles sur le net comparant Linux a d'autres | OS(Windows,solaris,unix), Concernant la perennite d'un OS dans le | temps: La pérennité, si elle est essentielle, n'est pas la seule donnée à prendre en compte. Il faut aussi évaluer le « TCO » (Total Cost of Ownership que l'on traduit généralement par coût total d'exploitation). Il existe sur le web diverses études, plus ou moins indépendantes qui montrent que GNU/Linux a un coût global d'exploitation plus faible que toute version de MS-Windows et bien plus faible que tout Unix propriétaire. Voci quelques liens : - Evaluation du TCO : http://www.thejemreport.com/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=16 - Articles et études du TCO respectif de divers OS : http://techupdate.zdnet.com/techupdate/stories/main/0,14179,2907876,00.html http://www.cyber.com.au/cyber/press/linux_vs_windows_tco_comparison.html http://www.infoworld.com/infoworld/article/03/08/29/34FElinux_1.html | Mon but est de prevoir la meilleure migration possible pour 2005 en | recoltant vos avis. J'ai eu l'occasion d'effectuer divers portages d'application, que ce soit de MS-Windows ou de SCO/Unixware vers GNU/Linux. Ces expériences me font dire que : - un portage d'application C/C++ est aisé tant que l'application sous MS-Windows de joue pas la carte des MFC à gogo. - un portage d'Oracle vers Postgresql se fait sans souffrance tant que l'on n'utilise pas une base de données arborescente (spécificité d'Oracle que quelques fonctions en PLPGSQL arrivent cependant à simuler). Mais les applications qui m'ont posé le plus de problèmes étaient celles qui faisaient appel à des macros Excel ou autre joyeuseté du genre... Le coût de migration est sensiblement augmenté dans ce cas. | Aujourd'hui, si tu passes a XP, en venant de NT 4.0., | le portage est quasiment sans effort. | (Microsoft a embauche des gars qui sont de plus en plus fort). Non, ils ont juste atteint une certaine maturité logicielle, c'est tout. Mais ne vous inquiétez pas les prochaines versions se feront un devoir d'être incompatibles et d'avoir des exigences inconnues des versions actuelles. | Ai-je raisons de penser qu'il nous font le meme coup qu'en 95? La réponse est simple : Microsoft, comme beaucoup d'éditeurs, vit essentiellement de la vente de licences. Or, le parc à équiper étant un ensemble fini, il arrive un moment où le marché est saturé. A ce stade, pour survivre, ce type d'éditeur a besoin de rafraîchir son catalogue en proposant de nouvelles versions de ses produits dont la valeur ajoutée est généralement ridicule mais que le service marketing se fait fort de rendre « incontournables ». Ainsi, les éditeurs créent un besoin et peuvent espérer de nouvelles ventes. Si on reste dans cette logique, il est intéressant d'introduire une dose d'incompatibilité entre les différentes versions des produits afin d'obliger plus ou moins la totalité des utilisateurs à migrer sitôt que les ventes des nouvelles versions ont atteint une masse critique (lorsque nombre de vos correspondants utilisent MS-Word 2000, vous ne pouvez continuer à ignorer cette version et à vous contenter de votre bon vieux MS-Word 95, pas génial mais qui répond à la plupart de vos besoins et est amorti de longue date). Bref, il ne faut pas compter sur les éditeurs vivant de la vente de licences (et non de services associés aux produits) pour écrire des applications pérennes et ne pas vous lâcher du jour au lendemain, sans crier gare ! | Peut-on dire aujourd'hui, que Linux sera toujours, capable | d'anticiper l'avenir? GNU/Linux, et plus généralement, tous les logiciels libres, ne savent pas anticiper l'avenir. Et ils ne le sauront jamais et il en va de même pour les logiciels propriétaires. Comment imaginer les besoins de demain des utilisateurs et faire en sorte d'être compatible dès aujoud'hui avec les normes de demain ? Par contre, ce que les logiciels libres savent très bien faire, c'est assurer la pérennité des applications et, plus encore (c'est l'essentiel), des données. Les arguments en ce sens sont : - les sources libres qui permettent dans le pire des cas de prendre soi-même en charge ou de confier à un tiers la maintenance et l'évolution des applications ; - le choix de formats et protocoles ouverts et documentés qui assurent que l'on saura toujours décoder les données pour les traiter dans leur format natif ou les porter vers un autre format ; - le succès des logiciels libres entraîne une banalisation des compétences et l'émergence de sociétés spécialisées (autrement dit, réellement compétentes telles qu'Alcôve ou Idealx et non des SSII opportunistes). Le savoir n'est donc pas détenu par un acteur unique au bon vouloir duquel vous seriez lié. Les exemples sont légions mais l'un des plus marquants et notoires et le format TeX/, mis au point dans les années 70, toujours utilisé par nombre de personnes et qu'une foule d'outils permettent aujourd'hui de manipuler, que se soit sous Unix ou MS-Windows. Qu'en est-il des fichiers MS-Word 1.0 ? Des applications MS-Access ou PowerBuilder ? Sébastien -- Sébastien Dinot, sdinot@april.orgSecrétaire de l'APRIL (http://www.april.org) Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre -------------------------------------------------------------------- Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>