(Courriels de diversion: <declarons@vichys-intrigueras.com> <connecteras@localiserions-entremêlerai.com> <rodeur@errions-blanchisseries.com> <eberluee@laisserons-châtaignier.com> <bouleverse@stratagemes-decontracterions.com> <nids-de-poule@cotonneux-debattais.com> <litanie@irrecuperables-frictionnees.com> <ligaturons@charlatan-caftans.com> <recits@edifiantes-braquage.com> <decompile@recompensions-ingenieriez.com> )


Vous avez ecrit (dans votre message du 13 12 2002)

 > > remplacer, donc il n'y a pas de problème de ce côté-là.
 > A savoir : les grands fabriquants font les puces des barettes de RAM et les 
 > testent. Celles qui ne passent pas le contrôle qualité sont démarquées et 
 > revendues en masse à d'autres fabriquants. Ces derniers font des contrôle 
 > qualité moins exigeant, et les puces qui ne satisfaient pas à ces contrôles 
 > sont vendues en noname.
 > Le noname, c'est du rebut de rebut. C'est forcément potentiellement moins 
 > stable. Et la mémoire étant un élément crucial, il vaut mieux y mettre le 
 > prix (quitte à perdre des MHz sur le CPU pour compenser le coût).

   Bonjour,

   Ca, c'est une vue du problème. Le contrôle ayant un coût, pour
   diminuer le prix une solution est de faire moins de contrôle. 

   On peut d'autre part considèrer qu'il y a un optimum commercial
   entre le risque de livrer un produit défaillant et le coût du
   contrôle pour le détecter.
   
   Une entreprise ayant pignon sur rue risque plus en image de marque
   qu'une "noname" donc elle vend plus cher et effectue plus de
   contrôle.

   D'ou le classique choix entre une marque plus chère et offrant plus
   de garantie et le "noname" moins cher et offrant moins de garantie.

   
   Le processeur et la mémoire par exemple peuvent être vendu à deux
   fréquences d'horloge. Il y a donc plusieurs possibilités de
   production:
   -1- deux chaines de production 
   -2- un chaine de production et un contrôle pour sélectionner les
     meilleurs processseurs.
   -3- une chaine de production et pas de contrôle.

   Dans le premier cas logiquement vous achetez ce qui est prévu.

   Dans le deuxième, facile pour ceux qui ont passé le test. Par
   contre pour les bon marchés vous pouvez rêver de tomber sur un bon
   non testé et vendu pour un mauvais.

   Dans le troisième l'acheteur à intéret à acheter le bon marché et
   le faire fonctionner comme le cher. 

   Mais le consomateur ne sait pas dans quel cas il se situe. Et ce
   n'est pas parcequ'un processeur est "overclockable" que son
   prédécesseur et son suivant le sont !  Et même ce n'est pas
   parcequ'il fonctionne à une fréquence qu'il n'a pas été détecté
   défaillant à cette vitesse car lors du test on prend quelques
   précautions pour se prémunir des variation de températures, de
   l'évolution au cours du temps...

   On peut rentrer un peu plus dans les détails mais globalement le
   consomateur ne peut pas savoir où est son intérêt.

   
   D'ou pour des application critique il faut acheter du matériel
   garantie et faire des tests, pour un étudiant bricoleur, compétant
   et peu fortuné il faut acheter du noname. Pour les autres cas, on
   ne peut pas conseiller.

   Et n'oubliez pas que tous les tests sont faits de manière
   statistiques avec des incertitudes de mesures. C'est à dire que le
   même processeur testé deux fois dans les mêmes conditions peut être
   une fois conforme et une fois non conforme...


      Daniel.

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