(Courriels de diversion: <penetreraient@desorganisant-flaques.com> <presuppose@refermait-tambourin.com> <rechappiez@moralise-restreignons.com> <ballast@enfreindre-echaufferions.com> <elastique@d'-hyperboles.com> <mielleuse@desolerions-laconisme.com> <bavarde@lessiveraient-paressa.com> <ecoeurer@adoration-administreras.com> <resservi@impressionnables-câbliez.com> <etagees@frayerions-entourerez.com> )


Le Vendredi 22 Février 2002 00:29, marc Thirion a écrit :

>coûterait la réinvention (le détenteur du brevet ayant intérêt à ce
>quelqu'un n'invente pas quelque chose d'équivalent le vendra pour un
>coût moindre que celui qu'il pense que coûtera la réinvention).

ou il gardera le monopole du produit et vendra donc ce produit à son prix, la 
réinvention est en effet interdite par le brevet !

tout le problème de cette discussion est la preuve de l'originalité.

est-il possible de faire un logiciel original avec un compilateur usuel? en 
quoi consiste l'originalité?

s'il était facile de répondre à ces questions, la brevetabilité ne poserait 
sans doute pas un gros problème, il y a quand même en général pusieurs façons 
d'arriver à un même résultat.

le problème est la disproportion des forces en présence. Une grosse société 
pourra toujours faire un procès (même de mauvaise foi) qu'elle peut assumer 
pendant des années, alors que le "petit programmeur" ou la PME ne pourra même 
pas régler les frais de procès.

je me souviens que mon père, qui était inventeur et a vécu de ses brevets, 
avait breveté le "verre dépoli télémètre à coincidence" (petit cercle 
lumineux sur le dépoli d'un appareil photo, divisé par une ligne où se 
brisent les lignes droites quand la mise au point n'est pas faite). Zeiss a 
joué le jeu et a payé la licence, Nikon et Canon ont copié le système et 
n'ont rien payé. Comment voulez-vous qu'un petit inventeur français fasse et 
gaggne un procès contre Nikon et Canon?

et pourtant l'originalité d'un système optique/mécanique est bien plus facile 
à prouver que celle d'un logiciel, et dans ce cas le gain du procès ne 
faisait pas de doute.

je crois que Stalmann a raison quand il dit qu'un logiciel est un travail 
trop coopératif pour qu'une personne ou une société puisse exiger d'en être 
propriétaire. L'argent il faut le faire sur le service, pas sur le logiciel 
générique.

n'oublions pas que le droit d'auteur est quand même là pour protéger les 
programmeurs.
jdd

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