(Courriels de diversion: <degorgerent@voilait-relâcherez.com> <goutera@insolations-condensateur.com> <moucheron@etourdissante-sacrilege.com> <enorgueillirons@eludions-face-a-face.com> <desireraient@limes-fâcheraient.com> <arborer@acetone-demettiez.com> <barreriez@impliquez-avares.com> <amenager@dechiriez-prolongions.com> <beriberi@grifferai-perdra.com> <hierarchique@boucleront-humaniseraient.com> )


Bozo wrote:

> Remarque que la discussion s'engageait ici au départ sur les _buts_ du 
> CULTe ; à ce propos le renvoi de cette question à sa seule dimension 
> statutaire, tel qu'induit par la "motion magique" de Franz-Albert en 
> assemblée générale semble faire long feu.

traduction:
Duscuter sur les statuts ce n'est pas suffisant. Il faut se poser la 
question de "a quoi sert le CULTe"

> Je ne pense pas que les problèmes se résument aux seules questions de 
> communication vers l'extérieur ; même si la question risque d'être mal 
> vécue, je crois que la praxis informaticienne, je geekerie si l'on 
> préfère, n'a pas que des aspects positifs ; même si la corporation n'a 
> pas l'exclusive du repli sur elle-même, elle me semble assez 
> caractéristique d'un secteur où l'invitation à réflexion de fond sur les 
> finalités sociales de l'activité s'interprête soit comme devant 
> nécéssairement traduire des intentions honteuses cachées (suggestions de 
> jean-marc), soit comme un exercice style inutile.

traduction:
Il ne s'agit pas seulement des demandes de subvention. Notre façon de 
procéder n'a pas que des avantages. se demander comment le logiciel 
libre peut aider la société n'est pas inutile.

> 
> Au risque d'offusquer les thuriféraires de ces visions paranoïdes, je 
> pense au contraire que faire l'impasse sur la question de situer 
> l'activité technicienne et son devenir dans le contexte plus large du 
> fonctionnement de nos sociétés, est ce à quoi logiquement de devrait pas 
> conduire une démarche se voulant démonstratrice de l'utilité réelle des 
> logiciels libres.

traduction:
Se poser la question de l'usage et de la fonction des logiciels libres 
dans la société est nécessaire.

  Sauf d'entendre que cette utilité aille de soit,
> qu'elle ne mérite aucun questionnement puisqu'elle relèverait d'une 
> forme éloborée de croyance scientiste, pour ne pas dire obscurantiste, 
> présentant juste l'avantage d'être largement partagée. 

traduction:
La réponse n'est pas forcément évidente pour tout le monde.

> Socialement (politiquement si ça fait plaisir à jean-marc), il se trouve 
> que des études tendent à démontrer que l'informatisation scolaire et 
> professionnelle n'avait pas pour résultat de rendre plus accessibles les 
> savoirs et les connaissances, mais qu'au contraire sa mise en oeuvre 
> sans réflexion conduisait à accroitre les écarts entre les usagers 
> domestiques et les publics ne disposant pas d'équipements chez eux.

traduction:
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme.

Zut, je me suis laissé aller :-(

traduction:
Si l'usager ne comprends pas ce qu'il fait, on a loupé le coche.

> 
> L'informatique joue donc quelque part le rôle d'un accentuateur des 
> inégalités sociales. Il me semblerait ( certes c'est personnel ) très 
> utile d'articuler la stratégie de diffusion des logiciels libres à ce 
> paramètre . Et dans cette logique d'essayer d'aller beaucoup plus loin 
> que vers la seule documentation liminaire permettant leur usage.

traduction:
les logiciels libres permettent de comprendre, ils ont donc un effet 
d'éducation très important

  Et
> c'est ce qui me conduit à penser que toute négligeance assimilant la 
> pénétration du logiciel libre à la seule substitution mécanique de 
> l'équipement des foyers puisse ne pas tout-à-fait correspondre à la 
> transcription élargie de l'esprit et la pratique de partage dont 
> pourtant il résulte.

traduction:
ce n'est pas simplement une question de remplacer windows par Linux

> 
> Autrement dit y compris dans le strict domaine du logiciel libre il 
> existe, qu'on le veuille ou non, un projet social. Il S'agit de savoir 
> si l'action engagée doit s'inscrire dans une logique concurrentielle de 
> celle qui prévaut à la  technicisation des rapports interpersonnels 
> telle que promue par Microsoft, les fournisseurs d'accès à haut débit et 
> autres commerçants dans l'informatique, ou si une certaine forme de 
> sincérité nous animerait, dans le projet d'intégrer le developpement du 
> logiciel libre à un corps en mouvement beaucoup plus large, visant lui 
> le partage des savoirs, des techniques et connaissances au bénéfice de 
> tous.

traduction:
Le logiciel libre peut donc faire partie d'un mouvement d'éducation 
populaire, et participer à l'émancipation des gens qui, de clients, 
deviendraient usagers

> C'est pédant je veux bien ; c'est branlatoire si tu veux ; mais je 
> m'inspire du souci de voir murir la démarche de cette association, vers 
> quelque chose d'un peu moins débilitant qu'un accroissement des 
> dépendances des individus aux  machines, et du renforcement des 
> hiérarchies techniciennes qui les accompagnent.

traduction:
Mieux vaut fumer des joints que s'user les yeux devant un écran, c'est 
moins abrutissant.

> "parce que c'est le libre qu'on utilise et qui nous passionne..."
> 
> ...aussi je m'interroge ; s'agira-t-il de la réponse type à apporter, 
> par exemple à un élu ou à un sponsor potentiel, qui demandera dans 
> quelles intentions nous agissons et revendiquons son soutien ? serait-ce 
> même une réponse déjà fournie par qui la formule en telle occurence ?

traduction:
A nous ca suffit, mais pour demander des sous c'est limite.

> 
> Serais-je le seul à considérer l'argument franchement léger, et 
> justifiant toutes les réticences à nous aider ?

traduction:
c'est pour ca qu'on nous aide pas.

Les italiens disent "traduttore tradittore" (le traducteur est un 
traitre). Je ne pense pas avoir trahit la pensée de Bozo. Si c'est le 
cas qu'il m'excuse, ce n'est pas volontaire, je suis d'accord qu'il faut 
que le CULTe sorte un peu de son trou.

Ceci dit le principal problème depuis longtemps ce n'est pas qu'on nous 
refuse des subventions, c'est qu'on a pas envie de se péter les c.. pour 
en demander :-(((. D'aucuns, même ne veulent pas qu'on en demande, 
considérant que ce n'est pas l'objet des pouvoirs publics d'aider une 
asso comme la nôtre.

Or je crois que Bozo essaie de montrer, à juste titre, que le logiciel 
libre peut être un outil de progrès réel dans l'émancipation de l'homme 
et qu'il serait domage de ne pas travailler dans ce sens.

jdd


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