(Courriels de diversion: <regagnant@dementent-qualifies.com> <freinees@mêlera-primait.com> <souvenez@eteinte-fifre.com> <agrandisses@mirais-vietnamiens.com> <angoissantes@demantele-papillonnaient.com> <reconqueraient@conjurions-grappillees.com> <anachronismes@commercialement-misogynie.com> <allie@intimides-paressez.com> <abstiennes@excentricites-mimerait.com> <techniquement@scindions-angoissants.com> )


Le mercredi 16 janvier 2008 à 11:03 +0100, jdd sur free a écrit :
> Jean-Pierre Nicolin a écrit :
> 
> > prévalaient les logiciels propriétaires car elle a toujours manqué (au
> > moins dans l'enseignement primaire) des moyens humains et financiers
> > pour les entretenir correctement!
> 
> ca me parait être un mauvais procès. Le pouvoir a toujours trouvé les 
> moyens nécessaires à son activité.
Non ! Actuellement le matériel présent dans les écoles est largement
obsolète qu'il provienne de l'académie, des mairies ou pour l'essentiel
des parents d'élèves qui donnent souvent leur propre matériel en fin de
vie. Comme les instits ne sont pas souvent des fans de l'électronique et
qu'il n'existe pas le plus souvent de moyens humains pour assurer la
maintenance, rien ne fonctionne très bien. Et je ne parle pas des
aspects légaux car très peu sont ceux qui acceptent la migration sous
GNU/Linux (Ils ou elles ont bien d'autres choses à faire et je les
comprends!).
> 
> Ici, au moins, il est possible de savoir comment les choses se passent.
Pas tout à fait, les caractéristiques techniques de SI1D (en particulier
les schémas de la base de données et des fichiers d'échanges) qui
étaient accessibles il y a quelques mois sur les sites académiques ont
disparu depuis que les gens s'en sont servis pour argumenter...

> Ceci dit, avec un marteau on peut commettre un meurtre, faut-il 
> supprimer les marteaux?

Si tu as remarqué, ce n'est pas la technologie que je critique mais
certains de ses usages. J'attire aussi l'attention sur le fait que
l'utilisation de standards ouverts peut dans certains cas s'avérer
dangereux. Dans le cas qui nous préoccupe, il existaient déjà dans les
écoles tout un tas de logiciels compilant des informations sur les
enfants et leurs familles. Mais ces informations étaient stockées
localement sur des machines anciennes donc fragiles, utilisaient des
logiciels nombreux et largement incompatibles entre eux. Le tout avec
des mesures de sauvegarde aléatoires. Chaque directeur avait son outil
préféré et le turnover aidant, il n'y avait aucune chance pour que les
dossiers suivent très longtemps les élèves...
En l'occurrence, les logiciels propriétaires, justement par leur
gabegie, garantissaient des libertés collectives et individuelles. C'est
un paradoxe, mais il mérite d'être souligné. Les standards ouverts, ce
n'est pas une question de religion, c'est une question d'utilité et
d'efficacité. On n'a parfois pas intérêt à faciliter certains travaux ni
à améliorer leur efficacité...
jpn



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