(Courriels de diversion: <inventoriions@defavorisez-detraquerais.com> <raturerez@teles-reinscrivaient.com> <superposant@retrousse-provoquait.com> <vulgariseront@tonifiant-herissaient.com> <gemira@epoustouflante-emigrerons.com> <encenserons@nominale-investie.com> <mystifications@transferts-sequestrerait.com> <discernes@bigame-decongestionneront.com> <transportes@pataugeait-forcait.com> <occidentalisation@fignolage-precedes.com> )
Quoting marc Thirion <marc@port-sud.net>:
philsfree a écrit :
En l'occurence, on trouve force détails sur ce sublime accord à la une du site de l'INRIA avec force liens et signatures officielles. Ce site-là n'est officiellement pas (encore) commercial : http://www.inria.fr/
Damned ! Il faut que je change de lunettes : je n'arrive pas à lire les mots "logiciel libre" annoncés par Jean-Michel.
J'ai trouvé les mots "licence libre" dans un "nouvel" article; la fin de l'article remet cependant les faits dans leur contexte.
Les partenaires ont donc pris soin de préciser que le laboratoire serait une entité à part entière, qui publierait ses découvertes selon les méthodes en vigueur dans la communauté scientifique, c'est à dire librement. De même, les éventuels outils logiciels, qui servent généralement à appuyer les travaux (outils, prototypes, etc) seront publiés sous une licence Libre.
Je ne fais que faire courir les rumeurs propagées par les médias.
Le mot logiciel libre est disponible dans l'article suivant, recopié, au cas ou il disparaisse:
http://www.futura-sciences.com/news-nous-annoncions-lundi-microsoft-inria-font-labo-commun_6133.php Microsoft, l'INRIA et le Ministère de la Recherche ont signé mardi le protocole d'accord lançant le projet de laboratoire de recherche fondamentale en informatique. C'était l'occasion d'en savoir plus sur cette alliance.
Le projet de laboratoire de recherche commun à Microsoft et, via l'INRIA, au gouvernement français a été signé mardi. Consacré à la recherche fondamentale en informatique, ce laboratoire accueillera à ses débuts une trentaine de chercheurs essentiellement issus des rangs de Microsoft et de l'INRIA, mais -à terme- aussi des visiteurs et doctorants. Il sera situé sur le plateau d'Orsay, un haut lieu de la recherche en France et constituera également un site majeur des programmes de recherche de Microsoft. Le premier centre au monde de l'éditeur, situé à Cambridge au Royaume-Unis, compte à peine trois fois plus de chercheurs.
Les recherches menées à Orsay suivront deux axes : la sécurité (méthodes formelles de fiabilisation du code, par exemple) et le calcul scientifique (développement de nouveaux outils logiciels pour la manipulation de données scientifiques, et non uniquement le grid computing comme nous l'annoncions au préalable).
Selon toutes les parties, ce laboratoire ne vient qu'officialiser des relations de recherches qui existent déjà depuis longtemps. L'INRIA et Microsoft travailleraient en effet ensemble (jusqu'à s'échanger des chercheurs !) depuis quelques temps déjà.
La question de la propriété intellectuelle était, bien sûr, sur les lèvres de tous les journalistes qui assistaient à cette signature. Les partenaires ont donc pris soin de préciser que le laboratoire serait une entité à part entière, qui publierait ses découvertes selon les méthodes en vigueur dans la communauté scientifique, c'est à dire librement. De même, les éventuels outils logiciels, qui servent généralement à appuyer les travaux (outils, prototypes, etc) seront publiés sous une licence Libre.
A partir de là, n'importe quelle société pourra utiliser ces travaux pour en dériver des produits commerciaux (ce qui est un autre métier), y compris -éventuellement- le laboratoire lui-même sous la forme, probablement, de spin-off ou la vente de licences spécifiques.
Commentaires de Futura-Sciences
Un certain nombre d'observateurs ont une vision plus critique sur cette opération. Selon ces sources Microsoft dépenserait en effet chaque année sept milliards de dollars dans son propre centre de recherche de Cambridge (750 chercheurs), mais ne prévoirait d'investir que 10 millions d'euros, soit moins de 0,2 % de son budget de recherche, dans cette association avec le plus prestigieux centre de recherche en science informatique français.
Bien qu'on comprenne l'intérêt que l'INRIA peut avoir à accepter cette collaboration malgré ses limites, on peut penser que de la part de Microsoft il s'agit d'une opération médiatique à faible coût. Confrontée à de multiples procès pour abus de position dominante et talonnée par le développement du logiciel libre, Microsoft s'efforce en effet de redorer son image auprès d'un public de plus en plus critique. Steve Ballmer, de passage à Paris pour présider à l'accord avec l'INRIA devait en effet se rendre ensuite devant la Commission Européenne de Bruxelles où il doit de nouveau répondre du non-respect par Microsoft des règles de la concurrence.
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