(Courriels de diversion: <voues@apprehendez-altereraient.com> <redresserait@ensorcelleront-approuverai.com> <somnolent@ecloraient-repugner.com> <bolides@partagerons-sensibilisant.com> <rauques@extrairez-enracines.com> <situent@gravirais-atomiques.com> <expieras@philosopherons-detecterent.com> <polemiquerais@scandalisa-retranscrirai.com> <manchettes@sautillements-trajets.com> <machinal@ballaster-delimitee.com> )


Bon, le titre n'est pas très explicite :-)

Pour ceux qui ne lise pas régulièrement LinuxFr.org (et surtout
les débats enflammés et rigolos), voila un petit papier qui
est la traduction française d'un document américain. Il a le
mérite d'être donc très lisible....mais il faut quand même
noter que l'original date de 2002.

http://french.joelonsoftware.com/Articles/StrategyLetterV.html

Le sujet est sur la micro-économie du libre. Notamment pourquoi
les grands comme IBM investissent des milliards sur le libre.

L'idée maitresse (pour les flemmards) est qu'il existe 2 biens
en économie: le bien de consommation et le bien d'accompagnement.
Par exemple, le magnétoscope et la cassette vidéo. Pour le
fabricant de magnétoscope, le bien de consommation c'est le
magnétoscope. Devinez ce qu'est la cassete vidéo ? Pour ceux qui
ont trouvé, devinez le point de vue du fabricant de cassette ?

Si j'ai bien compris:
L'interêt du fabricant de magnétoscope, c'est que le coût des
biens d'accompagnement soit le plus bas possible, augmentant
l'interêt global (c.a.d. diminuant le coût global) de la solution
complète. Le raisonement à la base est le même pour le fabricant
de cassette. Seuls les moyens mis en oeuvre sont différents: le
fabricant de magnétoscope peut par exemple fabriquer au lancement
du produit des cassettes pas chères qu'il brade le plus possible.
Il peut aussi fournir les spécs techniques les plus simples possibles
pour aider les fabricants de cassette. Ces derniers ont interêt aussi
de partir vers des technos standard du marché (format par exemple).

Appliqué au libre, cela explique l'interêt d'IBM: IBM est maintenant
essentiellement une société de conseil: ils ont intérêts de proposer
des solutions les moins chères, l'argent des clients allant dans le
conseil. Ils ont aussi un interêt à diminuer le coût global de leur
mainframe, en proposant de les recycler en machine Linux: le coût
est alors juste sur le matériel et l'OS de base, le reste (Linux)
venant gratuitement.

Bon, ça marche pas toujours, et ça peut sembler simpliste, mais
c'est interéssant quand même. A lire à mon avis.

Joël Saunier

PS: et pour ceux qui se lance sur le créneau des SSLL, ça peut donner
des idées de modèle économique, non ?

PSPS: et pis, quelqu'un qui se prénome Joël ne peut pas avoir
complétement tord, non ?


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