(Courriels de diversion: <demandes@vêtant-decuplee.com> <fourchettes@cedions-dissipait.com> <tritureras@estrades-busards.com> <falsifierai@onduleur-youyous.com> <naîtrons@gobelins-confirmais.com> <industrialisez@tonsure-evolutionniste.com> <vouvoies@raccompagnerons-enquêteuse.com> <terrifiantes@cachous-confectionneuses.com> <etend@justifiaient-travestirent.com> <cloueriez@chaire-paralysa.com> )
cve wrote: voici ce que j'ai trouvé. Il y a des élus qui commencent à savoir se qu'es un OS et aussi un ordinateur. Ces élus savent aussi se que veut dire "MONOPOLE" et le danger que cela représente..... --- Linux [logiciel libre] nous ferait gagner plusieurs millions de francs en droits de licence.» Des sénateurs contre le monopole de Microsoft Trois sénateurs de droite réclament une loi pour bouter Windows hors de l'administration française au profit des logiciels libres. Obliger à l'utilisation des logiciels «libres» (c'est-à-dire des logiciels ouverts, modifiables et généralement gratuits) dans l'administration : c'est la proposition de loi provocatrice de trois sénateurs de droite, Pierre Laffitte, Guy-Pierre Cabanel (RDSE) et René Trégouët (RPR). But avoué de l'opération : provoquer une prise de conscience sur les risques de l'omniprésence des logiciels Microsoft. Les inquiétudes des sénateurs rejoignent les préoccupations de la justice américaine. «Les administrations et les utilisateurs d'Internet dépendent d'un système d'exploitation unique, explique René Trégouët. Il n'est pas bon pour une nation de faire dépendre ses actes publics et les relations entre ses administrations du bon vouloir d'une entreprise.» Le sénateur RPR insiste sur les problèmes de confidentialité : «Nous avons pris conscience qu'il pouvait y avoir dans certains logiciels des moyens de surveillance. Mais on ne les connaît pas, puisqu'on ne peut avoir accès au "code-source".» Autrement dit, la recette de fabrication du logiciel. Contrairement aux logiciels dits «propriétaires», les logiciels libres se caractérisent par la circulation sans entrave de leur code-source. Chacun peut ainsi amender le logiciel, l'améliorer ou l'adapter à ses besoins. La proposition de loi vise à introduire cette possibilité pour tous les logiciels utilisés par l'administration. En France, une communauté très active défend l'utilisation des logiciels libres, notamment Linux, un système d'exploitation réputé plus fiable et plus stable que Windows, le produit phare de Microsoft. Autre avantage : Linux est gratuit. «Il nous fait gagner plusieurs millions de francs en droits de licence», raconte René Trégouët, qui lance dans sa circonscription du Rhône une «plate-forme d'accès au savoir» fonctionnant sous Linux. L'un des objectifs de la proposition de loi est de bannir les formats propriétaires dans la communication publique ; par exemple, les documents proposés en téléchargement sous Word qui obligent à posséder le logiciel idoine, coûteux et particulièrement gourmand en mémoire. «Un courrier de dix lignes qui pèse 2 Ko peut se transformer en un fichier de 200 Ko lorsqu'on le convertit au format Word», note Stéfane Fermigier, président de l'Aful (Association francophone des utilisateurs de Linux et des logiciels libres), pour qui le stockage de documents sous d'autres formats permettrait d'économiser une place considérable sur les machines. Chez Microsoft, on juge la proposition de loi «assez bizarre». «Ça n'a jamais été dans l'esprit du législateur de forcer la main dans l'utilisation de tel ou tel produit, estime Olivier Ezratty, directeur du marketing et de la communication de Microsoft France. Les récriminations sur les fonctionnalités de nos produits proviennent souvent d'une méconnaissance de leurs fonctionnalités.» Ainsi, il est possible avec les logiciels de la suite bureautique Office 2000 (Word...) de paramétrer le format d'enregistrement par défaut ; par exemple de le régler en position HTML (standard ouvert) au lieu de Word (format propriétaire). Olivier Ezratty se dit également prêt à étudier la mise à disposition du code-source des produits Microsoft à «des autorités indépendantes techniquement sur mission du gouvernement». C'est déjà le cas, précise-t-il, avec Windows NT, dont plusieurs laboratoires de recherche disposent du code-source. Pour autant, «le rôle de l'administration n'est pas de modifier le code-source d'un logiciel. Plutôt que d'instaurer une loi, mieux vaut proposer aux éditeurs de faire évoluer les logiciels en fonction des besoins». Les sénateurs ont suscité sur le Web un débat, lancée en septembre (1). Près de 1 000 contributions ont été reçues. René Trégouët assure que cette consultation débouchera, d'ici à trois semaines, sur une nouvelle version du texte qui sera soumis au Parlement --- Le lien est MORT. a+ yoda --------------------------------------------------------------------- Aide sur la liste: <URL:mailto:linux-31-help@CULTe.org>Le CULTe sur le web: <URL:http://www.CULTe.org/>