(Courriels de diversion: <gueule@residerez-gereras.com> <maintient@empoche-dechiffrerez.com> <delasserez@ecumaient-capsule.com> <renovateur@egorgera-reactiveraient.com> <expliquerait@saphir-institueraient.com> <croustillaient@tresserent-subjuguerent.com> <rehabituaient@multimillionnaire-recevrez.com> <traversa@degeleront-ehontes.com> <comporte@accompagnateur-persistes.com> <planerez@estimaient-siroter.com> )
marc Thirion wrote: > > > Faut-il adopter un financement public privilégié? > > > > ah, je reconnais bien l'état d'esprit du fonctionnaire français. Faut > > Ce ne sont pas des fonctionnaires. Ce sont des élus (indirects) du > peuple. > > Et il me semble que les sénateurs sont moins souvent fonctionnaires > que les députés (parce qu'ils sont souvent plus vieux ?). Non, parce qu'ils représentent traditionnellement le monde rural, à cause du mode de désignation. Ceci dit, ils se remuent : la lecture des rapports des commissions de travail du sénat et des entretiens avec les personnes que ces commissions demandent à entendre durant les procédures d'élaboration d'une loi sont souvent passionnantes. > Bon, je crois que je vais faire un tour sur ce forum. Il faut bien > que quelqu'un écrive que la première chose à faire si on veut aller dans > cette direction, c'est de rendre libre les logiciels développés avec les > fonds publics : sans réfléchir trop, il me vient deux exemples de > logiciels développés avec de l'argent public qui sont prévus pour être > vendus (avec bouchons de protection, en plus). J'ajouterais deux choses : 1° Il est normal que des élus s'interrogent sur le choix à faire de financer ce genre de choses avec l'argent public ou non : c'est leur boulot et c'est ce qu'on demande de faire à tout élu. Au passage , je me sers depuis 7 ans d'un logiciel documentaire intégré développé sous Unix/Oracle. Les choix faits il y a 10 ans comprenaient : une collaboration avec le privé (commercialisation et maintenance par une entreprise : on en est revenu !), la portabilité de toutes les données (pas d'écrasement de la base régulière mais au contraire une conservation dans le temps de tout ce qui aura été ajouté dans la base), l'orientation web (projet de donner accès direct aux bases constituées par internet pour consultation), le traitement intégré de gestion des entrées et des stocks, de description documentaires fines des unités à traiter, de divers modes d'indexation existants (listes de mots-clés, création de thésaurus à la demande...) et la possibilité d'intégrer tout type de support (archives, libres, images, objets,...) tant en description et indexation qu'en visualisation d'image. Je fais pour mon compte une petite revue des logiciels analogues téléchargeables en version Demo un peu partout sur le web et jusqu'à présent, je n'ai pas trouvé grand chose ne serait-ce que d'APPROCHANT en qualité et en fonctionnalités : on trouve des logiciels de bibliothèques assez misérables vaguement adaptés et très mal pétassés, des sous-décalques de "Petit chemin vers", et de franches arnaques... Ce logiciel a été concu par des fonctionnaires, sur argent public, évalué par Van Dijk comme un logiciel extrèmement performant et puissant utilisé par 10 département et qui va juste en récupérer 10 autres dans les trois mois qui viennent. Voilà pour l'esprit. 2° le forum en question bénéficie de quelques contributions toulousaines MAIS il est lamentable que ce type de projet ne fasse l'objet de commentaires en provenance des seuls férus d'informatique. En terme de gestion de l'information, ce projet (et tout projet de ce type ) comporte d'importantes conséquences en matière d'accès à cette information qui vont au delà de l'outil ou des modalités d'utilisation des logiciles dans l'administration parce que RIEN n'est jamais prévu pour assurer la pérennité des informations qu'on veut gérer de facon électronique (foin de la parerasserie, n'est-ce-pas ?). Si l'on examine les échanges là et ailleurs aussi, les commentaires ne dépassent jamais les déclarations d'intention ("on" archivera bien ça quelque part...) ou de vertu aveugle (de toute façon, il y a les signatures électroniques....). Le controle que tout citoyen est en droit d'exiger sur la manière dont l'argent public est dépensé ou dont sa vie est organisée (et ce raisonnement s'applique aussi aux entreprises) passe par la possibilité d'accéder facilement et toujours aux preuves des procédures qui ont été mises en oeuvre. Le papier cède certes du terrain mais on n'a encore trouvé rien d'autre qui dure un peu dans le temps et dont l'accès ne soit pas trop difficile. Pour avoir fait entendre ce type d'argument (qui occupe un certain nombre de professionnels privés et publics ailleurs qu'en Europe et qui ne préoccupe personne ou presque en France), j'ai été gentiment renvoyée à la gravure des tablettes de marbre. On ne se dirige pas, c'est le moins qu'on puisse dire en ce moment, vers ce qui est la trame de la série des Fondation d'Asimov : la conservation du savoir et de l'activité de nos sociétés. Il est intéressant de voir que vu l'esprit actuel, notre époque ne sera même pas capable de produire sa pierre de Rosette. Et troisième chose, ce message est rédigé depuis ma machine en Linux. 8D ! Merci à ceux qui m'ont aidée à commencer, je colonise peu à peu le bestiau ! N. Gilbert --------------------------------------------------------------------- Aide sur la liste: <URL:mailto:linux-31-help@savage.iut-blagnac.fr>Le CULTe sur le web: <URL:http://savage.iut-blagnac.fr/>