(Courriels de diversion: <hissais@obstines-commemorerez.com> <abrutissions@discuterent-tantieme.com> <remilitariser@decapitez-abat.com> <degrisaient@epanouissiez-vilipenderont.com> <releguerent@parades-efforciez.com> <deflation@banniraient-agressais.com> <tricoterai@lenifiantes-frigidite.com> <immortel@marmonneront-radiographiee.com> <reflechissiez@annoterons-cumuliez.com> <flux@mejuges-ronflantes.com> )


Bonjour,

Je vous vois discuter des rapports entre Libralux et Lliaphon depuis un moment 
et vous semblez arriver à un accord où Lliaphon serait une librairie. Je ne sais 
pas si quelqu'un va maintenir Lliaphon mais je vous indique que la nouvelle 
version de synthése vocale sur laquelle je travaille - et qui n'a pas encore de 
nom - n'est pas du tout conçue comme une librairie mais comme un serveur.

Frédéric Béchet a construit Lia_Phon comme une série de petits exécutables Unix 
fonctionnant en mode pipe-line. Lliaphon a tout rassemblé en un seul exécutable 
et a perdu le mode pipe, mais il n'a jamais été question de l'abandonner 
définitivement. Au contraire, il faut le remettre en place (mais sous une autre 
forme que le pipe traditionnel Unix). Dans mon esprit, pour l'instant, 
l'évolution attendue c'est un superviseur contrôlant l'exécution parallèle de 
plusieurs processus (légers ou non), chacun enchainant les phases successives de 
la synthèse - tokenisation, étiquetage, transcription, prosodie - sur des 
fragments successifs du flux d'entrée [plutôt qu'un processus par phase comme 
dans Lia_Phon].

Donc "the_new_lliaphon" c'est des fonctions élémentaires qui constituent 
effectivement une librairie + ce superviseur. Or, pour ce que j'en comprends, 
Libralux, dans sa vocation actuelle, n'est pas conçu pour remplir le rôle d'un 
tel superviseur. Evidemment, si vous voulez vous y coller, ce n'est pas de 
refus.

Un dernier point, la prise en compte des headers dans les mails, des balises 
dans les pages html, les changements de voix... sont des tâches généralement 
regroupées sous l'appelation "pré-traitements" et participent de la même 
approche, c'est simplement une (ou plusieurs) phase préalable à la tokenisation. 
Cette phase dépend du contexte et, dans certains cas, elle est déjà prise en 
charge (par exemple par Emacspeak). Dans d'autres, il faut la mettre au point 
(par exemple, la lecture de livres) et developper d'autres parties de la 
librairie (actuellement, les modules chargés des pré-traitements n'existent pas 
dans Lliaphon).

	Roger