(Courriels de diversion: <franc-maconneries@privilegierais-berceraient.com> <divorcons@triomphants-piecettes.com> <rigidite@depense-occidentalisees.com> <cintrez@humanisme-servirez.com> <gemirai@deductive-affinerait.com> <arrogeaient@feutrera-repu.com> <plissement@epela-aboutisses.com> <fracturee@impatroniser-auto-stop.com> <transplantees@affermirais-mignoter.com> <radiee@haïraient-desinvestissait.com> )


On 3/31/07, jdd <jdd@dodin.org> wrote:
Laurent Laborde wrote:

> fait, un utilisateur de logiciel libre. Et le lobbyisme agressif de la
> FSF et stallman a volontairement épaissi  le brouillard. (on a bien vu
> les exigences de stallman pour venir faire sa présentation a l'UPS, et
> la FSF refuse de lister les LUG qui ne sont pas des Gnu/Lug).

Ce que j'ai retenu à l'époque, c'est que Richard est agacé par le fait
que l'on parle de "distribution Linux" alors que l'apport de GNU à la
distribution est, quantitativement, plus important que celle de Linux.

Qu'il soit agacé, ok. Qu'il fasse changer les status d'une asso, et qu'on soit assez con pour le faire, pour qu'il nous "honore" de sa présence : je trouve ca déjà vachement moins "ok".

En tout cas c'est tout ce qu'il nous a demandé ici. Et ca ne me parait
pas excessif

Bah moi si. Surtout que cela a été fait en dépit du bon sens.

> Un Linux User Group est, a mon sens, un groupe d'utilisateur de linux
> (heh, je l'ai cherché loin celle la) qui se concentre sur *Linux* et
> pas sur les *logiciels libres*. On ne peut pas faire de linux sans
> logiciel libre bien sur, mais c'est en fait une question de priorité
> sur les objectifs du groupe.
>
> Cela veut dire, par ordre de priorité :
> 1) Se concentrer sur linux, ses applications, sa promotion.
>
> 2) Par extension, et pour ne pas se limiter qu'au kernel qui serait
> bien inutile sans le reste autour : Promouvoir les applications et
> solutions libre ou non-libre basée sur le systeme d'exploitation
> GNU/Linux.

Jusque là je ne peux être que d'accord...

Merci. Y compris sur l'ordre (par priorité) dans le lequel c'est presenté ? A savoir Linux d'abord, les logiciels libre ensuite.

> 3) Ne pas hesiter a utiliser des solutions proprietaire
  pour :
> 3a) Comparer et prouver (le cas echeant) la supériorité des solutions
> libre par rapport a des solutions propriétaires.
> 3b) Fournir une solution quand un équivalent libre n'existe pas et/ou
> est inadapté.
> 3c) Aider/Developper une alternative libre a une solution propriétaire.

3d)le moins possible :-)

Certe, mais pas n'importe comment non plus.

Je prend mon dernier exemple en date : Une solution de virtual-hosting
web basé sur un serveur dedié linux.

J'en ai testé plusieurs, libre et non-libre, gratuit et non-gratuit.
La meilleure solution que j'ai trouvé ce trouve être ni-libre, ni
gratuite : Plesk.

Plesk n'est pas la meilleure solution dans tous les cas, en
particulier a cause de son caractere proprietaire (you may not
reseverse engineering, etc ...), mais dans certains cas il surpasse
tres largement d'autre solutions libres. De plus, c'est developpé par
SwSoft qui sont TRES loin d'etre des quiches (parallels desktop,
virtuozzo, ...).
Dans la mesure ou cela fonctionne sous linux (entre autre), et que
c'est dans certains cas une solution bien superieures a d'autres
solutions libre, il ne serait pas anormal (je me met a parler comme un
politicien tiens) qu'un Linux User Group prenne en compte ce genre de
solution proprietaire, au contraire d'un Libre User Group qui ne se
concentrerai que sur le libre.

Le moins possible, je suis d'accord, entant donné mon passif
"d'integriste du libre" j'aurai du mal a dire le contraire. Bien que,
comme le reste du monde, j'évolue et je n'hesite pas a opposer
solution libre vs solution proprietaire pour faire mon choix. (ma
situation financiere me permetant, dans une certaine mesure, d'acheter
une solution proprietaire si je l'estime plus adapté a mes besoins).


> Cela implique entre autre de renouer le contact avec ceux qui
> travaillent avec et/ou développent des solutions techniques. Ce qui
> risque d'être très laborieux étant donné le passif du culte et son
> déficit d'image vis a vis des utilisateurs proffessionnels,
> développeurs, administrateurs de systeme linux.

c'est là que j'ai du mal à suivre. j'y reviendrais plus bas

>
> Cela implique un fonctionnement irréprochable (on en est loin, très
> loin) de l'association.

je ne vois pas de rapport entre le fonctionnement (administratif) de
l'asso et les relations avec les professionnels.

Il n'y en a pas, je me suis mal exprimé. Ce sont 2 problèmes disctincts qui ne dependent pas l'un de l'autre (quoi que ...).

> Un linux user group se doit d'être une vitrine, avec des compétences
> adaptées aux attentes des éventuels interlocuteurs (les interlocuteurs
> pouvant être les membres même de l'association).

je crois qu'il y a là un certain malentendu. _aucune_ association
basée sur le bénévolat ne peut "adapter" ses compétences. Les
compétences en question sont directement liées aux membres
participants (sur la liste, pas forcément adhérents).

Ah bon ? Il y a beaucoup d'asso avec un domaine assez pointu où n'est pas bénévole qui veut. On ne donne pas à un macon la responsabilité d'un anesthésiste sous prétexte qu'il le fait fait bénévolement et qu'il est motivé pour apprendre. C'est un exemple extrême bien sur, c'est juste pour dire que c'est possible.


Certes, on peut faciliter les choses. Mais je me souviens avoir
demandé naguère que Linux-31 soit divisé en deux listes, l'une plus
technique, l'autre plus axée débutants, et cette proposition a été
massivement rejetée pa  r les adhérents (ce qui ne veut pas dire que ce
serait rejeté aujourd'hui)

> Il ne faut, aussi, pas avoir peur de faire "de l'ombre" aux
> entreprises qui basent leur activités sur Linux et les Logiciels
> Libres. Elles ont eu largement de se développer et de se spécialiser
> dans leur propre domaine d'expertise.

ca c'est un vrai problème. Notre but étant d'aider au développement du
système GNU/Linux, nous avons aussi intérêt à l'existence d'un secteur
commercial fort basé sur le logiciel libre. D'autre part ces mêmes
spécialistes sont aussi ceux qui gèrent ces sociétés, s'ils donnent
leurs conseils gratuitement sur une liste, ils se tirent une balle
dans le pied :-)

Ca leur permet aussi d'exposer leurs competances a un public directement interessé ;) Si j'ai un jour besoin de faire appel a une SSLL, j'aurai tendence a preferer celle qu'il n'a pas peur de lacher des informations a celle qui a peur de dire quoi que ce soit ou qui fait la rentention d'information a moins de faire pleurer le portefeuille.

C'est le meme problème que les sociétés qui publient leur codes
sources (documenté!) et qui peuvent dire : "On a pas de problème a
vous donner les informations que vous desirez, ni même le code source.
On peut se le permettre car on est confiant sur le fait que notre
valeur reside dans le fait d'etre plus competant que vous sur
l'execution de la methode a appliquer, et non pas sur le secret de la
methode appliquée pour resoudre un problème"

L'avenir d'une association est celui que ses adhérents veulent lui
donner. Le bureau du CULTe a démissionné presque à chaque AG et jamais
personne n'est venu proposer un remplacement, les adhérents (dans leur
ensemble, chaque position individuelle étant différente) ont donc eu
ce qu'ils méritaient.

Ah ca .... ;)

--
Laurent "Ker2x" Laborde

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Les listes de diffusion occultes: <URL:http://www.CULTe.org/listes/>