(Courriels de diversion: <collyres@preferentielle-affaissons.com> <civiliser@petroliers-analphabete.com> <cicatrises@renaissions-maigriront.com> <archetypes@rengorges-poinconnes.com> <frequentent@bibliophiles-perone.com> <caries@miel-insonoriserent.com> <devoraient@mollissent-tranchiez.com> <ligatureriez@parlements-ereintant.com> <affilia@fauvette-terrain.com> <enquêtais@stenographier-parcourent.com> )


'soir tout le monde.
On avait parlé de l'interdiction de collecter les adresses IP des internautes 
(c'était à propos de EUCD et de la sacem) à l'exception des autorités 
judiciaires. La CNIL l'avait rappelé et Christophe Espern nous avait gratifié 
d'un travail de Me Cyril Rojinsky qui confirmait cette interdiction (document 
en pdf)
Eh bien le Sénat est en train d'essayer de supprimer cette interdiction...
http://news.zdnet.fr/story/0,,t119-s2133908,00.html
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Le Sénat prépare la chasse aux adeptes des réseaux "peer-to-peer"
(......)
Le Sénat, qui a adopté ce texte le 1er avril, a discrètement modifié son 
article 30. Celui-ci donne la possibilité à certaines personnes morales 
(tribunaux, autorités publiques...) de «procéder au traitement automatisé des 
informations nominatives concernant les infractions, condamnations ou mesures 
de sûreté». Avec l'amendement des sénateurs, «les personnes morales victimes 
d'infractions» pourront en faire autant, «pour les stricts besoins de la 
lutte contre la fraude».

Une adresse IP est une donnée personnelle
Derrière le jargon législatif se cache une application très concrète d'un tel 
texte: permettre aux sociétés de gestion collective des droits d'auteurs 
d'utiliser des logiciels pour collecter les adresses IP des utilisateurs des 
systèmes d'échange de fichiers, explique le FDI. Elles pourraient ensuite 
s'en servir pour ouvrir des poursuites judiciaires contre les internautes 
trop gourmands.

Même si des outils de collecte existent déjà, ces sociétés ne peuvent 
actuellement les utiliser, car la Commission nationale de l'informatique et 
des libertés (Cnil) s'y oppose. Elle considère qu'une adresse IP est une 
donnée nominative, donc strictement personnelle. Par conséquent, en l'état 
actuel des textes, sa collecte par tout ayant droit sans le consentement de 
l'internaute pourrait donc être déclarée illégale. 

Il faut noter qu'en 2001, la Cnil a déjà rejeté un projet de la Société pour 
l'administration du droit de reproduction mécanique des auteurs compositeurs 
et interprètes (SDRM). Baptisé Webcontrol24, il devait «mettre en oeuvre un 
traitement d'informations nominatives dans le cadre d'une action de veille et 
de lutte contre la contrefaçon sur l'internet», rappelle le FDI. Impossible, 
selon la Cnil, car cela constituerait un traitement concernant des 
infractions. Ces deux objections risquent fortement d'être caduques si 
l'Assemblée nationale, qui doit à son tour examiner le texte, valide 
l'amendement des sénateurs.
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Bonne nuit quand même ;-)
-- 
claude.micouin@free.fr			http://astuce.linux.free.frVeuillez ne pas me joindre de textes aux formats Word ou PowerPoint, mais 
plutôt aux formats «html», «pdf», «rtf» ou «txt». Merci.
Cf: http://www.fsf.org/philosophy/no-word-attachments.fr.html

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